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Liban - Conférence

Les violences faites aux femmes, un fléau universel

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, plusieurs représentants politiques se sont réunis pour débattre de la condition de la femme au Liban et dans le monde.

Les personnalités qui sont intervenues dans le débat-conférence.


C’est au siège du consulat de France au Liban, au théâtre Montaigne, qu’a eu lieu une conférence très attendue sur le thème de « la lutte contre les violences faites aux femmes ». L’ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, la secrétaire générale de la Délégation de l’Union européenne au Liban, Angelina Eichhorst, et la secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe, Maud de Boer-Buquicchio, étaient présents pour l’occasion. Ils ont animé à tour de rôle la conférence avant de laisser place au débat avec le public.
Si de nombreuses lois et conventions ont été rédigées dans le domaine, la condition de la femme reste précaire dans une grande partie du monde. La convention des Nations unies, établie il y a 30 ans, qui condamne les discriminations à l’égard des femmes, a été ratifiée par 185 États. Cependant, à ce jour il n’existe aucun pays au monde où ce fléau ait été totalement éradiqué. Selon la secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe, Maud de Boer-Buquicchio, qui a spécialement fait le déplacement de Strasbourg pour la conférence, « les formes de violence à l’égard des femmes sont multiples et le nombre de ses victimes incalculables ». Elle a également tenu à préciser « qu’il y a des victimes dans tous les pays, dans toutes les couches sociales et dans toutes les cultures ».

Bientôt une loi au Liban ?
 Un projet de loi a été transmis au Parlement libanais et devrait donner naissance dans les prochaines semaines – si la commission ad hoc la ratifie, ce qui est loin d’être le cas jusqu’à présent – à une loi visant à punir les violences domestiques dont sont victimes les Libanaises.
« Cette loi sera un message fort pour la société libanaise, toutes religions confondues », a affirmé le député Ghassan Moukheiber, venu défendre ce projet. Ce texte est supposé – s’il est adopté puisqu’il est combattu par certains chefs de communauté – protéger les femmes quels que soient leur niveau social ou leur appartenance religieuse. Cette loi devrait également condamner les viols entre époux, sujet toujours tabou chez certaines fractions libanaises. M. Moukheiber a enfin tenu à préciser que depuis quelques mois, les crimes d’honneur ne bénéficient plus de circonstances atténuantes devant les tribunaux et qu’ils sont désormais condamnables comme tous les autres crimes.

75 000 Françaises ont été violées en 2010
 L’ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, a affirmé que la France n’était pas un modèle en termes de protection des femmes puisque les violences domestiques sont toujours une réalité. Il a toutefois tenu à souligner les avancées et la mise en place d’une législation rigoureuse ces dernières années dans l’Hexagone. Parmi ces mesures, la création d’un numéro de téléphone d’urgence pour les femmes battues, mais aussi un texte voté à l’unanimité par le Parlement et le Sénat français : cette loi, adoptée le 9 juillet 2010, permet l’éviction du conjoint violent du domicile conjugal. Bien que l’État sensibilise au quotidien la population française sur le phénomène des violences dont sont victimes les femmes, il n’en reste pas moins que 75 000 Françaises ont été violées en 2010 et près de 3 millions de femmes sont victimes de violences chaque année.
C’est au siège du consulat de France au Liban, au théâtre Montaigne, qu’a eu lieu une conférence très attendue sur le thème de « la lutte contre les violences faites aux femmes ». L’ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, la secrétaire générale de la Délégation de l’Union européenne au Liban, Angelina Eichhorst, et la secrétaire générale adjointe du Conseil de...
commentaires (2)

Ben, qu'est ce que vous voulez... Dieu à fait l'homme plus fort physiquement que la femme avec en circulation une quantité de sang limitée, sans renouvellement comme chez la femme et une libido quasiment irréfrénable pour la reproduction (vous voyez un peu le coq?). Bon, alors le sang ou il va dans le cerveau ou il va ailleurs... Et quand il est ailleurs (3ind el mo7taram) eh bien le cerveau n'est plus irrigué et ça peut causer des sérieux dégâts... euh...chez la femme! ! Trouvez l'erreur :-) Je ne vais quand même pas utiliser l'expression de mauvais gout "lui faire sa fête" le jour du 08 mars, y a des mecs biens après tout, faut pas déconner!

Ali Farhat

18 h 41, le 08 mars 2012

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Commentaires (2)

  • Ben, qu'est ce que vous voulez... Dieu à fait l'homme plus fort physiquement que la femme avec en circulation une quantité de sang limitée, sans renouvellement comme chez la femme et une libido quasiment irréfrénable pour la reproduction (vous voyez un peu le coq?). Bon, alors le sang ou il va dans le cerveau ou il va ailleurs... Et quand il est ailleurs (3ind el mo7taram) eh bien le cerveau n'est plus irrigué et ça peut causer des sérieux dégâts... euh...chez la femme! ! Trouvez l'erreur :-) Je ne vais quand même pas utiliser l'expression de mauvais gout "lui faire sa fête" le jour du 08 mars, y a des mecs biens après tout, faut pas déconner!

    Ali Farhat

    18 h 41, le 08 mars 2012

  • sans compté les "crimes" commis par certains qui croient que le Coran leur donne tout les droits : - à St-Nazaire, une gamine de 10 ans battu à coups de bâton par son père car elle voulait pas écouter son père lire le Coran, - un père a arrosé sa fille d'essence, et a voulu lui mettre le feu car il trouvait, qu'elle avait trop de liberté. Mais,il n'y a que chez les musulmans. Chez les français, il y a aussi de la violence domestiques. Les femmes sont battues, il y a de nombreuses femmes tuées par leur conjoint (environ 160 par an).

    Talaat Dominique

    06 h 05, le 08 mars 2012

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