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À la frontière avec la Syrie, blessés et réfugiés cheminent entre les mines antipersonnel pour arriver au Liban

Les nouveaux chasseurs de trésors

Les révolutions arabes ont vu naître des journalistes d’un autre type: de jeunes pigistes prêts à tout pour se faire un nom et aussi des moins jeunes qui ont fait de leur mieux des années durant pour se faire connaître dans le monde du journalisme, en vain. Tous veulent tenter leur chance, partant à l’aventure et croyant naïvement à leur bonne étoile... Certains ne connaissent même pas la géographie de la région, encore moins son histoire, ses us et ses coutumes.


Dans le lobby de l’hôtel Quality Inn à Tripoli, un homme âgé d’une cinquantaine d’années se présente comme journaliste d’une télévision française. C’est dans cet établissement chic de la capitale du Liban-Nord qu’il espère trouver des passeurs pour l’amener directement à Baba Amr, criant à qui veut l’entendre: «Ça coûte combien pour aller à Homs?» Quand on lui suggère de se rendre plutôt à Wadi Khaled, il écarquille les yeux, demande qu’on lui épelle le nom de la localité et tente de se renseigner...


Il y a aussi quelques réfugiés syriens et quelques passeurs qui tentent de profiter de la situation, demandant de l’argent ou des cartes téléphoniques pour raconter des histoires que l’on ne peut jamais vérifier.


À Wadi Khaled, plus d’un évoque un ancien officier syrien de Homs qui se fait passer pour un responsable de l’Armée syrienne libre et qui a déjà livré divers témoignages à une télévision locale et d’autres internationales contre quelques centaines de dollars.

Pat. K.

Les révolutions arabes ont vu naître des journalistes d’un autre type: de jeunes pigistes prêts à tout pour se faire un nom et aussi des moins jeunes qui ont fait de leur mieux des années durant pour se faire connaître dans le monde du journalisme, en vain. Tous veulent tenter leur chance, partant à l’aventure et croyant naïvement à leur bonne étoile... Certains ne connaissent même...