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À La Une - Alger

Clinton : Les peuples du Maghreb méritent de pouvoir décider pour eux-mêmes

"Les États-Unis veulent être votre partenaire", affirme la secrétaire d’État américaine devant Bouteflika à Alger.

La secrétaire d'Etat américaine a été reçue par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

"Je viens de Tunisie et demain je serai au Maroc, mon message est le même: les peuples du Maghreb (...) ont besoin et méritent de pouvoir décider pour eux-mêmes", a déclaré samedi la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton au cours d'une visite à Alger.
"Nous sommes au 21e siècle et je conçois la société comme un tabouret à trois pieds ou trois piliers", a-t-elle déclaré lors d'une rencontre avec la société civile algérienne à l'ambassade des États-Unis, première étape de sa visite de quelques heures dans la capitale algérienne.
"L'un des piliers doit être un gouvernement responsable, efficace qui rend des comptes à son peuple. Un autre doit être le secteur privé vibrant, dynamique, ouvert sur le monde pour créer des emplois et des opportunités économiques pour la population et le troisième est la société civile, des gens comme vous qui œuvrent pour améliorer la vie de vos compatriotes", a souligné Mme Clinton, indiquant qu'elle venait en Algérie pour rencontrer ces trois piliers.


Mme Clinton a été reçue au palais présidentiel par le président Abdelaziz Bouteflika, qui offrait ensuite un dîner en son honneur au Palais du peuple en présence de hauts responsables du gouvernement algérien.
"Pour les 50 prochaines années, l'Algérie a besoin d'assumer sa juste place en tant que nation parmi les nations où la prospérité, la paix et la sécurité existent pour la population", a-t-elle ajouté.
"Et les Etats-Unis veulent être votre partenaire. Un partenaire de votre gouvernement, de votre économie et de votre société civile de manière à ce que ces changements positifs aient lieu", a encore déclaré Mme Clinton.


Mme Clinton est arrivée à Alger en provenance de Tunis où elle a promis l'aide de Washington à la reconstruction de l'économie et au renforcement de la démocratie de la Tunisie, après avoir participé à une conférence internationale sur la Syrie.


Dans l'avion parti de Tunis, un haut responsable américain avait déclaré à des journalistes que Mme Clinton "aura l'occasion de s'entretenir avec le gouvernement algérien des dispositions qu'il pourrait prendre maintenant pour encourager une plus large participation à ces élections, pour encourager que ces élections reflètent le sentiment populaire algérien".


Des élections législatives sont prévues le 10 mai en Algérie et les autorités craignent un taux de participation faible.


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait estimé jeudi à Oran (ouest) que la réussite du scrutin "demeurait tributaire du niveau de participation" (qui) "doit être le souci de tout un chacun".
Mme Clinton devait partir en milieu de soirée vers sa dernière étape régionale, Rabat, où elle doit inaugurer dimanche les nouveaux locaux de l'ambassade des États-Unis.

"Je viens de Tunisie et demain je serai au Maroc, mon message est le même: les peuples du Maghreb (...) ont besoin et méritent de pouvoir décider pour eux-mêmes", a déclaré samedi la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton au cours d'une visite à Alger."Nous sommes au 21e siècle et je conçois la société comme un tabouret à trois pieds ou trois piliers", a-t-elle...

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