"Le crime a été commis par des parties soutenues par des pays arabes et occidentaux (..) qui veulent nuire à la sécurité des citoyens syriens", affirment les deux courriers adressés également au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU et à l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
Le ministère, qui ne cite pas de pays précisément, accuse les Etats visés de "mener une campagne hostile à la Syrie sous des prétextes humanitaires alors qu'ils accueillent dans le même temps les groupes terroristes et les hommes armés sur leur sol".
"La Syrie fait l'objet d'une campagne injuste financée par certains pays de la région et incitée par des médias connus soutenant les groupes terroristes armés qui tuent les civils, détruisent les infrastructures et les institutions publics et privés", ajoutent les courriers.
Dans ces conditions, le ministère syrien réaffirme "le droit de la Syrie à protéger ses citoyens et à combattre le terrorisme et la violence".
Il demande aussi aux pays concernés de lui "remettre les criminels et les terroristes présents sur leur sol".
Deux attentats à la voiture piégée visant les forces de sécurité ont fait au moins 28 morts et 235 blessés vendredi à Alep, poumon économique du pays jusqu'à présent relativement épargné par la contestation et la répression qui a fait selon les militants plus de 6.000 morts depuis près de 11 mois.
L'opposition a pointé le régime du doigt, l'accusant d'avoir voulu ainsi détourner l'attention de la répression à Homs, "capitale de la révolution" où une nouvelle offensive des forces du régime a fait plus de 450 morts depuis une semaine selon les militants.
"Le crime a été commis par des parties soutenues par des pays arabes et occidentaux (..) qui veulent nuire à la sécurité des citoyens syriens", affirment...
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