La visite officielle du Premier ministre Nagib Mikati en France aura lieu du 9 au 11 février et se déroulera au pas de charge, à en juger par le programme qui prévoit la totalité de ses réunions politiques ce vendredi, en raison du week-end.
Mais la brièveté de la visite n’affecte en rien son importance, a affirmé une source diplomatique bien informée, qui a expliqué que du fait de la période préélectorale en France, le chef du gouvernement libanais pourrait être, en raison de l’intérêt que porte Paris au Liban, le dernier en date des hauts responsables étrangers à effectuer une visite officielle sur les bords de la Seine.
Sur le calendrier de la visite, un communiqué du Quai d’Orsay a indiqué hier que Nagib Mikati sera reçu à l’Élysée le vendredi 10 et que, dans la foulée, il se rendra au palais du Luxembourg pour rencontrer le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, puis à Matignon pour un tête-à-tête avec son homologue français, François Fillon. Dans la soirée, le chef du gouvernement rencontrera, au Quai d’Orsay, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, qui donnera un dîner en son honneur.
D’autres réunions à caractère économique et diplomatique sont prévues vendredi, notamment une réunion avec le MEDEF (les chefs d’entreprise) à 8 heures et une autre sous forme d’un déjeuner-débat à l’IFRI (Institut français des relations internationales).
M. Mikati arrivera à Paris jeudi soir mais son séjour officiel débutera vendredi dans la cour des Invalides où il passera en revue un détachement de la garde républicaine. Samedi, des rencontres à caractère privé sont prévues avant la grande réception que donnera en son honneur, au Pavillon Dauphine, Boutros Assaker en présence des membres de la colonie libanaise en France.
Selon le communiqué officiel français, cette « première visite bilatérale de M. Mikati sera l’occasion d’évoquer les relations franco-libanaises et les questions régionales d’intérêt commun ».
« Dans sa lettre d’invitation du 2 décembre 2011, ajoute le communiqué, le Premier ministre avait évoqué les relations d’amitié profonde qui unissent nos deux pays et nos deux peuples et rappelé l’importance que la France accorde à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Liban. »
Sur le contenu des entretiens, le communiqué du Quai d’Orsay cite la Finul « sous l’angle de la sécurité du contingent français, l’attachement français à la poursuite du travail du TSL et le dossier syrien, les incursions de l’armée syrienne en territoire libanais et la protection des réfugiés syriens au Liban ».
Sur tous ces points, le Premier ministre Mikati écoutera ses interlocuteurs français et exposera le point de vue de son gouvernement en effectuant les observations et mises au point qui s’imposent.
Une source diplomatique arabe a laissé entendre que le voyage de M. Mikati en France a un caractère essentiellement politique malgré l’absence de membres du gouvernement libanais au sein de la délégation, notamment le ministre des Affaires étrangères qui sera au même moment à la conférence de la Ligue arabe. Cette source, qui a souligné l’importance de cette visite, rappelle que le président du Conseil sera accompagné lors de certains de ses entretiens par le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, qui aura l’occasion d’expliquer un certain nombre de questions ayant trait au secteur bancaire libanais et au fonctionnement des banques libanaises à Damas et à Beyrouth face aux sanctions prises à l’encontre de la Syrie.
Par ailleurs, on apprend que l’hôte de la France demandera un soutien accru à l’armée libanaise au double plan du matériel (les viseurs à installer sur les hélicoptères français Gazelle acquis auprès des Émirats arabes unis et d’autres équipements militaires sophistiqués) et de la formation ainsi que la concrétisation de l’aide financière française promise lors de la conférence de Paris III. M. Mikati pourrait dresser un bilan des réalisations de son gouvernement, malgré la suspension actuelle des séances du Conseil des ministres, et réaffirmera les engagements du Liban en matière de réformes politiques, sociales et économiques, évoquées notamment lors des trois conférences de Paris sur le Liban.
Enfin, il tentera de rassurer les responsables français sur la sécurité de la Finul en liant peut-être ce dernier point au renforcement de l’armée libanaise qui devra également renforcer sa présence au Liban-Sud lorsque le contingent français réduira (de 20 à 250 hommes) ses effectifs sur le terrain.
En conclusion et toujours dans le cadre des relations amicales franco-libanaises, les hauts responsables français ne manqueront pas, indique une personnalité diplomatique française, de conseiller au Liban de faire tout son possible pour ne pas subir les effets de la détérioration de la situation en Syrie, ce qui constitue en fait le principal problème de M. Mikati.
On sait que ce n’est pas la première fois que la diplomatie française conseille amicalement aux diverses parties libanaises de s’entendre sur une plate-forme minimale commune à cet égard.
Mais la brièveté de la visite n’affecte en rien son importance, a affirmé une source diplomatique bien informée, qui a expliqué que du fait de la période préélectorale en France, le chef du gouvernement libanais pourrait être, en raison de l’intérêt que porte Paris au Liban, le dernier en date des hauts responsables étrangers à effectuer une visite officielle sur les bords de la Seine.
Sur le calendrier de la visite, un communiqué du Quai d’Orsay a indiqué hier que Nagib Mikati sera reçu à l’Élysée le vendredi 10 et que, dans la foulée, il se rendra au palais du Luxembourg pour rencontrer le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, puis à Matignon pour un tête-à-tête avec son homologue français, François Fillon. Dans la soirée, le chef du gouvernement rencontrera, au Quai d’Orsay, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, qui donnera un dîner en son honneur.
D’autres réunions à caractère économique et diplomatique sont prévues vendredi, notamment une réunion avec le MEDEF (les chefs d’entreprise) à 8 heures et une autre sous forme d’un déjeuner-débat à l’IFRI (Institut français des relations internationales).
M. Mikati arrivera à Paris jeudi soir mais son séjour officiel débutera vendredi dans la cour des Invalides où il passera en revue un détachement de la garde républicaine. Samedi, des rencontres à caractère privé sont prévues avant la grande réception que donnera en son honneur, au Pavillon Dauphine, Boutros Assaker en présence des membres de la colonie libanaise en France.
Selon le communiqué officiel français, cette « première visite bilatérale de M. Mikati sera l’occasion d’évoquer les relations franco-libanaises et les questions régionales d’intérêt commun ».
« Dans sa lettre d’invitation du 2 décembre 2011, ajoute le communiqué, le Premier ministre avait évoqué les relations d’amitié profonde qui unissent nos deux pays et nos deux peuples et rappelé l’importance que la France accorde à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Liban. »
Sur le contenu des entretiens, le communiqué du Quai d’Orsay cite la Finul « sous l’angle de la sécurité du contingent français, l’attachement français à la poursuite du travail du TSL et le dossier syrien, les incursions de l’armée syrienne en territoire libanais et la protection des réfugiés syriens au Liban ».
Sur tous ces points, le Premier ministre Mikati écoutera ses interlocuteurs français et exposera le point de vue de son gouvernement en effectuant les observations et mises au point qui s’imposent.
Une source diplomatique arabe a laissé entendre que le voyage de M. Mikati en France a un caractère essentiellement politique malgré l’absence de membres du gouvernement libanais au sein de la délégation, notamment le ministre des Affaires étrangères qui sera au même moment à la conférence de la Ligue arabe. Cette source, qui a souligné l’importance de cette visite, rappelle que le président du Conseil sera accompagné lors de certains de ses entretiens par le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, qui aura l’occasion d’expliquer un certain nombre de questions ayant trait au secteur bancaire libanais et au fonctionnement des banques libanaises à Damas et à Beyrouth face aux sanctions prises à l’encontre de la Syrie.
Par ailleurs, on apprend que l’hôte de la France demandera un soutien accru à l’armée libanaise au double plan du matériel (les viseurs à installer sur les hélicoptères français Gazelle acquis auprès des Émirats arabes unis et d’autres équipements militaires sophistiqués) et de la formation ainsi que la concrétisation de l’aide financière française promise lors de la conférence de Paris III. M. Mikati pourrait dresser un bilan des réalisations de son gouvernement, malgré la suspension actuelle des séances du Conseil des ministres, et réaffirmera les engagements du Liban en matière de réformes politiques, sociales et économiques, évoquées notamment lors des trois conférences de Paris sur le Liban.
Enfin, il tentera de rassurer les responsables français sur la sécurité de la Finul en liant peut-être ce dernier point au renforcement de l’armée libanaise qui devra également renforcer sa présence au Liban-Sud lorsque le contingent français réduira (de 20 à 250 hommes) ses effectifs sur le terrain.
En conclusion et toujours dans le cadre des relations amicales franco-libanaises, les hauts responsables français ne manqueront pas, indique une personnalité diplomatique française, de conseiller au Liban de faire tout son possible pour ne pas subir les effets de la détérioration de la situation en Syrie, ce qui constitue en fait le principal problème de M. Mikati.
On sait que ce n’est pas la première fois que la diplomatie française conseille amicalement aux diverses parties libanaises de s’entendre sur une plate-forme minimale commune à cet égard.
La visite officielle du Premier ministre Nagib Mikati en France aura lieu du 9 au 11 février et se déroulera au pas de charge, à en juger par le programme qui prévoit la totalité de ses réunions politiques ce vendredi, en raison du week-end.Mais la brièveté de la visite n’affecte en rien son importance, a affirmé une source diplomatique bien informée, qui a expliqué que du fait de la...