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Diaspora - Publication

« Hoja de Cedro », une publication multilingue en Uruguay, symbole de l’attachement au Liban

Le journal mensuel « Hoja de Cedro » (Feuille de cèdre), qui paraît en Uruguay, est une preuve de plus de l’attachement indéfectible des Libanais, où qu’ils soient dans le monde, à leur pays d’origine.

Ranch à Tranqueras, dans la région de Rivera (Uruguay).

Le numéro de février de Hoja de Cedro perpétue l’attachement des Libanais à leur pays d’origine, alors que la région du Proche-Orient est une fois de plus en proie à des guerres aux violences accrues. Publié en espagnol et en anglais, mais aussi depuis peu en portugais, en français, en arabe et en chinois, Hoja de Cedro agrandit son cercle de lecteurs autour du patrimoine libanais et des événements culturels se déroulant en Amérique latine (lire notre édition du 21 novembre 2011). Son auteur est José María Almada Sad, qui est né et vit dans la ville de Tranqueras, située dans le département de Rivera, à 475 kilomètres au nord de la capitale Montevideo, à la frontière entre l’Uruguay et le Brésil.
José María Almada Sad est marié avec Olga Beatriz Hernández Correa, dont il a deux enfants, Pablo Enrique et María Victoria. Il est le fils de Saúl Saad et Juana Adelia, et le petit-fils de Élías Saad Saker et Amabilia Piñeyro. Fort d’une formation alliant les langues à l’informatique et à la finance, il travaille comme journaliste, depuis l’âge de 18 ans, dans plusieurs radios et journaux locaux, et anime régulièrement des séminaires sur les médias, la planification et la santé publique en Uruguay, au Brésil, aux États-Unis et en Chine. Il a obtenu durant sa carrière plusieurs prix et distinctions en journalisme, comme le prix Marco de Oro de Rivera pour la presse (2002), le prix international de la presse à Livramento, Brésil (2002), le trophée «León Cultural de la Frontera» à Livramento, Brésil (1999), la reconnaissance du Collège national des journalistes uruguayens à Sala Vaz Ferreira, Montevideo (1994).
José María, très présent sur la scène publique dans sa ville natale, est également membre actif de plusieurs associations sociales et sportives. Il a créé le bulletin libano-uruguayen Hoja de Cedro en avril 2008, présenté comme étant un moyen de communication par écrit entre les Libanais et leurs descendants de Rivera, Tranqueras et la région nord de l’Uruguay, ainsi que de l’autre côté de la frontière avec le Brésil. Il définit ainsi le nom qu’il a choisi pour cette publication, qui s’est servie du réseau Internet pour toucher un grand nombre de lecteurs de par le monde: «“Feuille de cèdre”, bien plus que l’évocation du simple papier imprimé dans son édition originale, est un jeu de mots cherchant à rendre hommage à l’arbre symbole du Liban, à recréer le doux arôme de son huile, pour que le sentiment d’appartenance au passé et au présent de notre patrie lointaine ait aussi, dans notre esprit, cette saveur.»
Dans son éditorial du numéro de février 2012, José María Almada Sad remercie en cette nouvelle année, en premier lieu, «le Liban pour être peuple et nation, pour être l’arc qui a lancé au monde des millions de flèches pacifiques, qui héberge en son noble sol et abrite sous son ciel d’autres millions, qui peuplent ses terres bibliques par lesquelles est passé l’esprit serein d’une des plus riches civilisations ». Remerciant les dirigeants de l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM), ainsi que l’équipe de traducteurs, il poursuit: «Comme je le disais à une amie et compatriote du Chili il y a quelques jours, que c’est magnifique de voir la force de la spiritualité libanaise qui nous unit dans toute l’Amérique et les autres lieux où nous nous trouvons! Et les fantastiques communications sur l’actualité sont un outil qui donne des ailes aux sentiments de tous et nous démontre que les Libanais de toute l’émigration forment une véritable armée de paix et de culture comme peu dans le monde.»
Parmi les messages publiés dans cette édition, notons celui de l’ancien ambassadeur de l’Uruguay au Liban, Alberto Voss Rubio, et sa famille. En visite au pays du Cèdre pour les fêtes de fin d’année, il a tenu à féliciter, à partir de Beyrouth, José María, pour sa publication qui renforce chaque mois les liens entre les peuples uruguayen et libanais. http ://hojadecedro.loquegustes.com

Naji FARAH
Le numéro de février de Hoja de Cedro perpétue l’attachement des Libanais à leur pays d’origine, alors que la région du Proche-Orient est une fois de plus en proie à des guerres aux violences accrues. Publié en espagnol et en anglais, mais aussi depuis peu en portugais, en français, en arabe et en chinois, Hoja de Cedro agrandit son cercle de lecteurs autour du patrimoine...