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À La Une - Liban-Syrie

Pour le Quai d’Orsay, « le message rassurant du CNS aux Libanais va dans le bon sens »

La France, par la bouche du porte-parole du Quai d’Orsay, estime que le tout récent message adressé aux Libanais par le Conseil national syrien (CNS) « va dans le bon sens » pour avoir affirmé que si les insurgés prenaient le pouvoir à Damas, ils seraient prêts à tourner « une page noire » des relations syro-libanaises et à se pencher sur des sujets bilatéraux délicats, tels que le tracé des frontières et le dossier des Libanais détenus dans les geôles du régime de Bachar el-Assad.


Dans le cadre de son point de presse d’hier, M. Bernard Valéro, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, a déclaré, en réponse à la question d’un journaliste : « Nous sommes trop attachés à l’intégrité territoriale, à l’indépendance et à la souveraineté du Liban pour rester indifférents à une telle déclaration du CNS. » Il a rappelé les positions traditionnelles de la France en faveur du Liban, affirmant à l’occasion que la France est « l’amie des Libanais » et souhaitant un « Liban serein face à son environnement et à son avenir, un Liban qui serait mobilisé ».
« Je rappelle combien, malheureusement, en différentes occasions, nous avons condamné l’attitude des autorités syriennes qui se sont livrées à des incidents frontaliers, à des violences contre des citoyens libanais tout à fait inacceptables que nous avons condamnées. J’ai en tête un incident qui s’est passé au large des côtes la semaine dernière où nous avons vu un enfant de 14 ans qui a été tué. La France est attentive à tout cela », a encore dit M. Valéro.
Le ton de ces commentaires officiels et moins officiels français rappelle l’insistance et les conseils amicaux de Paris aux diverses parties libanaises pour qu’elles adoptent une position commune – ne serait-ce qu’une plateforme minimale – à l’égard de ce qui se passe en Syrie, conseils dont nous avions fait état il y a quelques jours, et qui, selon des milieux politiques français intéressés par le Liban, pourraient éviter que les affrontements en Syrie ne s’étendent au pays voisin de l’ouest.


Sur la situation en Syrie elle-même, des milieux proches du Quai d’Orsay ont laissé entendre que la position russe face à cette crise pourrait connaître un certain assouplissement la semaine prochaine au Conseil de sécurité lorsque la Ligue arabe lui soumettra un projet de règlement du problème syrien. Ces milieux ajoutent que Moscou ne saurait se montrer aussi intransigeant au sujet d’un projet collectif arabe qu’il l’a été devant les positions européennes et américaines sur la Syrie, laissant entendre que la diplomatie russe pourrait par ailleurs évoluer à la vue du cortège de morts, dont le nombre ne cesse d’augmenter.

La France, par la bouche du porte-parole du Quai d’Orsay, estime que le tout récent message adressé aux Libanais par le Conseil national syrien (CNS) « va dans le bon sens » pour avoir affirmé que si les insurgés prenaient le pouvoir à Damas, ils seraient prêts à tourner « une page noire » des relations syro-libanaises et à se pencher sur des sujets bilatéraux délicats, tels...
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