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Pour les analystes, un signe de la fin de l’ère Assad

Le plan de la Ligue arabe pour la Syrie est un premier signe clair qu’elle considère l’ère Bachar el-Assad révolue, mais la mise en œuvre de cette feuille de route risque de prendre des mois, ont estimé hier des analystes. Le plan « a été une surprise très significative » et constitue « un signe clair que Assad doit quitter le pouvoir », souligne Salman Shaikh, directeur du centre de recherche Brookings Doha Center. « Ils ne parlent plus de la mission des observateurs », ajoute-t-il, estimant qu’ « ils doivent désormais rallier la communauté internationale à ce plan pour une transition dans l’après-Assad ». « La Ligue arabe a perdu espoir quant à la volonté d’Assad de mener des réformes (...). Mais elle n’a pas encore demandé à Assad de signer le plan ni de promettre de quitter le pouvoir », indique de son côté Hilal Kahchane, professeur de sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth. « La proposition de ce plan est en elle-même un pas vers l’après-Assad, même si pour l’instant il y a peu de signes que des changements réels auront lieu dans un avenir proche », explique par ailleurs Paul Salem, qui dirige le Carnegie Middle East Center à Beyrouth. « Le plan de la Ligue arabe est significatif car il offre une troisième voie, une solution qui ne représente ni une victoire complète du régime d’Assad ni une victoire complète des protestataires », affirme-t-il. Mais le risque est que ce plan reste lettre morte, éloignant la possibilité d’un changement politique immédiat à Damas. « Le rejet de ce plan par le régime syrien va probablement se traduire par plus d’effusion de sang et plus de répression, comme nous l’avons déjà observé par le passé », remarque M. Kahchane, concluant que « c’est le début de ce qui va probablement être un très long processus (...) mais il n’y a plus de retour en arrière ».
Le plan de la Ligue arabe pour la Syrie est un premier signe clair qu’elle considère l’ère Bachar el-Assad révolue, mais la mise en œuvre de cette feuille de route risque de prendre des mois, ont estimé hier des analystes. Le plan « a été une surprise très significative » et constitue « un signe clair que Assad doit quitter le pouvoir », souligne Salman Shaikh, directeur du...

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