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Nos Lecteurs ont la Parole

La retraite, connais pas… encore

Par Sylvie EDDÉ SHLINK
C’était il y a longtemps, mon père fraîchement retraité savourait avec délice une sieste bien méritée.
Ma mère, à petits pas, emblème de la famille, s’asseyait tout en face de mon père et lui intimait l’ordre de courir avec elle les magasins d’alors : Le Gant rouge, Christofle, Saddi, Kassatly et surtout la pause fraîcheur la « Birké », pour siroter le jellab où flottaient les petits pignons.
Mal réveillé et d’un ton résigné, mon père ne pouvait que murmurer : « Ma tkhabrou Isabelle ennou je suis à la retraite. »
Complices d’un jour, complices de toute une vie, mon père nous adressait un message d’amour et de tendresse.
L’osmose conjugale n’est plus ce qu’elle était.
Il n’y a pas longtemps, ma retraite officiellement célébrée par une décoration en 3D m’a permis d’assurer la pérennité d’un idéal de 43 ans : mettre de la couleur partout dans ma vie et dans ma petite entreprise, « Petit Homme CARABI ».
La retraite, c’est pour plus tard.
C’était il y a longtemps, mon père fraîchement retraité savourait avec délice une sieste bien méritée.Ma mère, à petits pas, emblème de la famille, s’asseyait tout en face de mon père et lui intimait l’ordre de courir avec elle les magasins d’alors : Le Gant rouge, Christofle, Saddi, Kassatly et surtout la pause fraîcheur la « Birké », pour siroter le jellab...

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