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La stabilité de l’Irak dépendra largement de la participation des sunnites à la vie politique

La campagne de Barack Obama et l’Irak

La crainte de voir l’Irak sombrer à nouveau dans la violence menace de ternir la fin de l’engagement des États-Unis dans ce pays, que le président Barack Obama, en campagne pour sa réélection, aime à citer parmi ses principales promesses tenues. « Si l’Irak sombre à nouveau dans le chaos, ou même dans un conflit de basse intensité, Barack Obama, qui risque de se retrouver en Afghanistan face à une importante dégradation de la situation lors du départ des troupes occidentales, sera dans une situation difficile. Il figurera alors comme celui qui a déserté deux champs de bataille face à des ennemis, sinon victorieux, du moins en capacité de défier l’Amérique », explique Pierre-Jean Luizard.
Karim Pakzad rappelle néanmoins que le président américain a toujours été opposé à la guerre en Irak. « Il a été le seul sénateur à voter contre en 2003. Élu président, il a promis de retirer les troupes américaines de ce pays. Évidemment, si cette crise débouche sur une guerre civile avant la prochaine élection américaine, la donnes pourraient changer, mais je ne pense pas d’abord à une guerre civile et en tout cas aucun candidat républicain n’oserait préconiser un retour des soldats en Irak, tant cette guerre a créé un traumatisme dans l’opinion publique aux États-Unis. »
Notons que selon un sondage Zogby publié en septembre dernier, seuls 26 % des Américains interrogés affirment que la guerre en Irak était justifiée a posteriori, tandis que 56 % disent le contraire.
La crainte de voir l’Irak sombrer à nouveau dans la violence menace de ternir la fin de l’engagement des États-Unis dans ce pays, que le président Barack Obama, en campagne pour sa réélection, aime à citer parmi ses principales promesses tenues. « Si l’Irak sombre à nouveau dans le chaos, ou même dans un conflit de basse intensité, Barack Obama, qui risque de se...