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La stabilité de l’Irak dépendra largement de la participation des sunnites à la vie politique

Le ministère de l’Intérieur présente ses excuses pour ses pratiques sous Saddam Hussein

La police irakienne, entièrement refondée depuis l’invasion américaine de 2003, a présenté ses excuses hier pour les actes commis du temps du dictateur Saddam Hussein. Les forces de sécurité du ministère de l’Intérieur « ont été contraintes de mettre en œuvre des pratiques qui ne relevaient pas de leurs devoirs », relève ainsi un communiqué du ministère. Les policiers sont « les fils de la nation, ils accomplissent leur devoir pour faire régner la loi et la justice », souligne-t-il en outre.
Notons que ce communiqué est publié à la veille du 90e anniversaire de la création de la police irakienne.
La police et l’armée irakiennes font régulièrement l’objet de critiques de la part d’ONG et de défenseurs des droits de l’homme pour leur brutalité, leur propension aux arrestations arbitraires ou à d’autres abus. La police a également été accusée de « politisation » dans le cadre de la crise politique entre dirigeants sunnites et chiites qui paralyse le pouvoir depuis la fin décembre.
Signalons que les forces du ministère de l’Intérieur comprennent les polices municipale, fédérale et du pétrole, ainsi que les gardes-frontières, soit un total d’environ 650 000 personnes, selon des chiffres diffusés en octobre par le gouvernement. Mais malgré ces effectifs élevés, la police irakienne peine à inspirer confiance aux citoyens alors que la situation sécuritaire du pays demeure précaire avec des violences quasi quotidiennes. Ces violences ont tué plus de 4 000 civils en 2011 selon l’ONG Iraqi Body Count.
Les commémorations pour la création de la police suivent de peu la parade militaire qui avait célébré vendredi le 91e anniversaire de la création de l’armée irakienne, et durant laquelle trois obus de mortiers avaient visé la zone verte, quartier ultraprotégé de Bagdad.
(Source : AFP)
La police irakienne, entièrement refondée depuis l’invasion américaine de 2003, a présenté ses excuses hier pour les actes commis du temps du dictateur Saddam Hussein. Les forces de sécurité du ministère de l’Intérieur « ont été contraintes de mettre en œuvre des pratiques qui ne relevaient pas de leurs devoirs », relève ainsi un communiqué du ministère. Les...