Dans une discussion à bâtons rompus avec les journalistes du Sérail, M. Fneich a avoué « ne rien savoir » du sort du Conseil des ministres prévu aujourd’hui, rappelant que l’ordre du jour de cette séance a bel et bien été distribué aux ministres. Il a indiqué « ne rien savoir » non plus des négociations menées autour du financement du TSL et des contacts que serait en train d’entreprendre le président de la Chambre Nabih Berry. Le ministre Fneich « n’a pas entendu parler », non plus, d’un boycottage du Conseil des ministres par le CPL.
Interrogé sur le but de sa visite à Nagib Mikati, il a répondu que cela concerne les affaires liées à son ministère, confirmant que le Premier ministre garde toujours la même position quant à son éventuelle démission. « Même chose pour nous : nous n’avons pas changé d’avis », a-t-il déclaré. « Nous souhaitons que le gouvernement ne démissionne pas ; que le Conseil des ministres décide en tant qu’institution et que les institutions soient respectées », a déclaré M. Fneich, précisant que le Hezbollah « n’a pas demandé de délai supplémentaire : notre avis est étudié et connu de tous », a-t-il tenu à ajouter, répétant que sa préférence va à la non-démission de l’équipe à laquelle il appartient.
Pressé à ce moment-là de dire ce que son parti compte faire pour éviter pareil résultat, le ministre hezbollahi a asséné : « Voilà une question pour laquelle je n’ai aucune réponse. Notre position est claire et n’autorise aucun débat. » Il est revenu sur le rôle du Conseil des ministres, assurant que ses décisions doivent être respectées, qu’elles soient le fruit d’un vote ou d’un consensus.
commentaires (5)
Merci Pierre, je dormirai moins ignare ce soir :) Certains silences en disent long aussi....
Tina Chamoun
07 h 22, le 30 novembre 2011