Ayant poursuivi des études en « communication arts » à la LAU, effectué un cursus d’un an à la New York Film Academy et, par la suite, un master à l’University College London, la jeune réalisatrice, qui enseigne actuellement le cinéma à la LAU, a aussi été membre de la compagnie de « dance theatre Maqamat » pendant 2 ans et demi. Parallèlement, Wafa’a Céline Halawy, qui a toujours voulu fusionner le cinéma et la danse, suit aussi des cours de danse à Londres (« The Place ») et au Liban avec différents chorégraphes, ce film est donc sa première expérience dans le domaine.
Wafa’a Céline Halawy raconte cette première aventure cinématographique : « Maqamat organisait une série de projections de films de danse à “Bobo” (Hamra). Il m’était demandé, après une projection de courts-métrages de “Cinedans”, de parler du pont entre le cinéma et la danse. C’est alors que Nabil, Anne et moi avons décidé de travailler ensemble. Quelques mois plus tard, après avoir tourné et monté le film, nous l’avons présenté à Cinedans où il a été sélectionné. »
Et de poursuivre : « Le chef opérateur Nabil Assaf, la chorégraphe Anne Gough et moi avons voulu expérimenter les différents rythmes et qualités de mouvements avec les défis de la “stop motion”. Ce qui a nécessité beaucoup de préparations, calculs et tests au niveau technique et au niveau de la danse elle-même. »
Tourné dans un ancien immeuble à Mar Mikhaël, sorte d’atelier d’art baptisé « Karaj », le film, construit image par image, suit les pas d’une, puis de plusieurs danseuses dans la forte lumière du jour et évoque à la fois les mouvements et gestes d’un corps, ainsi que l’absence et la présence des êtres qui semblent comme fantomatiques et issus du néant.
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