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À La Une - Crise

Israël paralysé pendant quatre heures

Une grève a touché les administrations, les ports, les universités, les trains et même la bourse de Tel Aviv…

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Photo AFP

Une grève générale pour dénoncer le recours généralisé aux salariés intérimaires dans le secteur public et une partie du secteur privé en Israël s'est achevée lundi en fin de matinée au bout de quatre heures, limite fixée par la justice.

 

Le mouvement, déclenché à l'appel de la centrale syndicale Histadrout, a touché les administrations, les ports, les universités, les trains ou encore la bourse de Tel Aviv. Les hôpitaux et les secteurs comme l'électricité ont fonctionné comme un samedi, jour de repos hebdomadaire.

 

Les trains ont cessé de circuler ainsi que la plupart des bus, et l'aéroport Ben Gourion a été fermé pendant deux heures. De nombreux habitants ont tenté de faire appel aux taxis collectifs pour se rendre à leur travail, tandis que d'autres ont pris leur voiture, ce qui a provoqué d'importants embouteillages.

 

Dans un premier temps, la Histadrout avait annoncé une grève générale illimitée après l'échec des pourparlers avec le ministère des Finances et le patronat. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, un tribunal chargé des affaires sociales a limité la grève à quatre heures, estimant que les parties en présence n'avaient pas eu assez de temps pour négocier.

Le tribunal a également ordonné une reprise immédiate des discussions entre les partenaires sociaux pour trouver une solution pour les conditions de travail des travailleurs intérimaires, et exigé que les deux parties lui rendent compte jeudi de l'état d'avancement des discussions.

 

Le secrétaire général de la Histadrout, Ofer Eini, a affirmé à la radio qu'il respectait la décision de la justice. Mais "s'il n'y a pas de rapport de forces, sous forme d'une grève générale ou d'autres formes de protestations, il n'y a pas d'équilibre dans les négociations", a-t-il ajouté.

 

La Histadrout exige qu'une partie des salariés intérimaires soient intégrés dans le secteur public ou qu'ils obtiennent les mêmes droits que leurs collègues titulaires.

Lors du Conseil des ministres de dimanche, le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, avait lancé un appel à la Histadrout pour qu'elle renonce à la grève, estimant ""possible de trouver une solution juste et responsable".

 

Une grève générale pour dénoncer le recours généralisé aux salariés intérimaires dans le secteur public et une partie du secteur privé en Israël s'est achevée lundi en fin de matinée au bout de quatre heures, limite fixée par la justice.
 
Le mouvement, déclenché à l'appel de la centrale syndicale Histadrout, a touché les administrations, les ports, les universités, les trains...

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