Un ancien militaire britannique, qui s'était rendu en Irak au moment de la chute de Saddam Hussein, a décidé de mettre aux enchères le souvenir rapporté de son voyage : un morceau de la statue du dictateur déboulonnée en 2003, prélevé sur... son postérieur.
Nigel Ely, 52 ans, travaillait à l'époque avec une équipe de télévision couvrant la chute du despote. Le déboulonnage de cette imposante statue de bronze avait été un des symboles marquants de la fin du régime. "Quand nous sommes arrivés sur la place Firdos, au cœur de Bagdad, la statue venait juste d'être abattue et les Marines américains avaient déployé des tanks pour protéger les lieux", a raconté Nigel Ely. "Mais je voulais absolument un morceau de la statue et quand j'ai dit aux Marines que j'étais un ancien soldat et que j'étais avec des journalistes : ils m'ont dit: ‘pas de problème mon pote, sers-toi!’".
La statue, au moment de son déboulonnage en avril 2003. Photo Reuters
Le buste étant face contre terre, Nigel Ely a prélevé un morceau de bronze au niveau du bas du dos, avec l'aide d'un Marines, muni d'un pied de biche et d'un marteau. "Au départ, je voulais un morceau qui tiendrait dans ma poche, mais je me suis retrouvé avec une pièce d'environ 20 centimètres carré", a-t-il expliqué. Si bien que quand il a voulu reprendre l'avion pour Londres, il lui a fallu payer une surtaxe de 385 livres (440 euros) pour cet encombrant bagage.
"Je l'ai gardé avec moi à la maison pendant toutes ces années, mais j'ai pensé qu'il était temps qu'il serve pour une bonne cause", a déclaré l'ex-soldat: le 27 octobre, ce trophée sera mis aux enchères par la maison Hansons Auctioneers, dans le comté du Derbyshire (centre de l'Angleterre), au profit des vétérans américains et britanniques blessés au combat.
Nigel Ely, 52 ans, travaillait à l'époque avec une équipe de télévision couvrant la chute du despote. Le...
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On aurait du dire : sa tête. Car, dans les pays du Moyen Orient, tous les chefs sont inversés. Ils ont la tête dans le derrière, et le derrière dans la tête. D'où les catastrophes qu'ils attirent sur leurs peuples. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
11 h 59, le 12 octobre 2011