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Économie - Liban - Conjoncture

Salamé sur CNN : « L’économie libanaise ne souffre pas de la situation en Syrie »

Le gouverneur de la Banque centrale libanaise s’est exprimé vendredi sur la chaîne américaine CNN. Selon lui, le pays ne pâtit pas économiquement du chaos de ses pays voisins.
Riad Salamé s’est montré confiant grâce notamment à la solidité financière du pays.

Riad Salamé a confiance en la solidité financière du pays.

Le gouverneur de la Banque centrale (BDL) Riad Salamé a déclaré vendredi sur CNN que « l’économie libanaise, dans sa globalité, ne souffre pas de la situation en Syrie ». Si l’activité touristique a certes diminué et si les échanges commerciaux entre les deux pays voisins ont reculé, le gouverneur de la BDL garde confiance en l’économie libanaise grâce notamment à la solidité de son système bancaire. « Notre secteur financier continue d’attirer les investisseurs, a-t-il déclaré sur la chaîne américaine, avec une croissance de 7 % de nos dépôts, le total de ces derniers représentant près de 300 % de notre PIB. Nos liquidités sont suffisantes pour financer à la fois le secteur public et le secteur privé, a-t-il ajouté. La Banque du Liban détient en effet des réserves en devises à hauteur de 30 milliards de dollars. Pour le gouverneur de la Banque centrale libanaise, le meilleur moyen de sauver l’économie du pays est de restaurer la confiance liée à la stabilité politique et sécuritaire du Liban.
Rappelons que Riad Salamé avait déclaré le mois dernier que la croissance économique ne dépasserait pas les 3 % cette année en raison de l’instabilité politique au cours du premier semestre, tout en s’attendant à une inflation de l’ordre de 6 % en raison de la hausse des prix des matières premières. Le gouverneur avait enfin indiqué que le Liban ne toucherait pas à ses réserves en or dont la valeur totale avoisine les 17 milliards de dollars, ce qui constitue un dispositif important de sécurité pour le pays en cas de crise financière majeure. « Nous allons préserver le niveau actuel du stock dont nous disposons », avait-il déclaré.
Par ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale s’est exprimé sur la crise mondiale qui touche particulièrement l’Europe et les États-Unis. « Il est grand temps de prendre des décisions non orthodoxes pour sortir de cette tourmente et sauver la Grèce, a-t-il déclaré sur la chaîne américaine. Les marchés sont pénalisés par l’hésitation et la confusion. » Pour le gouverneur de la BDL, la voie de l’austérité n’est pas celle de la sortie de crise. « Ni les États-Unis ni l’Europe ne sont en situation de croissance, le choix de l’austérité ne fait ainsi qu’aggraver la récession », a-t-il conclu. Le magazine américain Global Finance avait choisi Riad Salamé parmi les 6 meilleurs gouverneurs de Banque centrale au monde, dans son dernier classement pour 2011. Il s’agit pour ce dernier de son quatrième mandat, le gouverneur étant aux commandes de la BDL depuis 1993. À son palmarès figurent notamment la stabilisation de la livre libanaise, la restructuration du secteur bancaire et surtout la résilience du Liban face à la crise internationale de 2008.
Le gouverneur de la Banque centrale (BDL) Riad Salamé a déclaré vendredi sur CNN que « l’économie libanaise, dans sa globalité, ne souffre pas de la situation en Syrie ». Si l’activité touristique a certes diminué et si les échanges commerciaux entre les deux pays voisins ont reculé, le gouverneur de la BDL garde confiance en l’économie libanaise grâce notamment à la...

commentaires (2)

La Syrie?C'est où çà,la Syrie....bien sûr,on n'en souffre pas...et les milliards,on va les barboter ou les rendre?

GEDEON Christian

06 h 24, le 10 octobre 2011

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Commentaires (2)

  • La Syrie?C'est où çà,la Syrie....bien sûr,on n'en souffre pas...et les milliards,on va les barboter ou les rendre?

    GEDEON Christian

    06 h 24, le 10 octobre 2011

  • - - Pourquoi pas un Riad Salamé à la tête du FMI , qui aurait dû succéder à DSK , pour sauver ce monde , ou ce qui en reste de ses finances , de la faillite rampante et inévitable , puisqu'il a réussi à le faire dans son modeste petit pays et terre de ses illustres ancêtres les Phéniciens !? Peut-être que de cette façon , et après 19 ans de gouvernance , il donnera une chance à d'autres chez nous , qui pourraient , éventuellement à leur tour , faire aussi d'autres miracles dans ce domaine financier qu'ils maîtrisent à merveille .

    JABBOUR André

    04 h 31, le 10 octobre 2011

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