Rechercher
Rechercher

Culture - Concert

Marc Miller, du feu au bout des doigts

Entouré de ses quatre musiciens, Marc Miller a clôturé le Beirut Jazz Festival en beauté. Un concert survolté qui a mis le feu aux planches des Souks de Beyrouth.

Marcus Miller et sa complice la guitare basse.

Ce multi-instrumentiste, chanteur, compositeur et arrangeur, né à Brooklyn, petit bout d’homme mais grand bonhomme, a marqué de ses empreintes, et surtout de son «slap», le jazz-rock, funk, rock et blues avec une rapidité d’exécution qui laisse souvent stupéfait. En effet, frappant d’un coup sec et rapide les cordes graves de sa basse, il produit un bruit percussif qui se confond souvent avec la batterie.
Ce compagnon d’armes de Miles Davis dans l’album Tutu, mais aussi partenaire de Kenny Garrett, d’Herbie Hancock, de Marsalis et Wayne Shorter, a joué d’abord de la clarinette basse avant de se consacrer totalement et irrévocablement à sa guitare basse. C’est avec cette complice qu’il accompagnera les plus grands musiciens, notamment le géant Davis, puis apprendra auprès d’eux à faire son bout de chemin tout seul. Depuis deux décennies, Miller réinvente donc le jazz à sa manière et détient le feu sacré dans sa sacrée basse.
Au cours de cette soirée où jeunes et moins jeunes se sont retrouvés autour d’un dialogue musical, ces artistes ont présenté un florilège de tubes ainsi que des improvisations sophistiquées. Tant pour Mr Clean que pour Splash, morceau choisi de l’album Tutu ou encore pour Jean-Pierre, ce sont de nouvelles sonorités qui naissent et prennent vie. Avec ses musiciens, Miller instaure tout un langage mêlé de complicité et de défi. Un langage musical tout neuf allant des éruptions volcaniques de la batterie de Louis Kato aux plages plus douces et parfois très graves de la basse de Miller.
Hyperactif, trublion joyeux, mais aussi passeur d’une longue histoire de jazz acquise durant les années, Miller traverse la scène, converse à travers la musique avec ses artistes, accorde ses instruments, fait un aveu d’amour au public libanais en liesse, mais surtout crée l’émoi. Un émoi d’autant plus croissant que le musicien, généreux, va prolonger les instants de plaisir en interprétant encore deux morceaux et en terminant ce fantastique concert de cette douce nuit d’octobre par une chanson des Beatles encore remaniée à sa façon. N’est pas Marcus Miller qui veut.
Ce multi-instrumentiste, chanteur, compositeur et arrangeur, né à Brooklyn, petit bout d’homme mais grand bonhomme, a marqué de ses empreintes, et surtout de son «slap», le jazz-rock, funk, rock et blues avec une rapidité d’exécution qui laisse souvent stupéfait. En effet, frappant d’un coup sec et rapide les cordes graves de sa basse, il produit un bruit percussif qui se confond...

commentaires (1)

Ah j'adore Marcus Miller, merveilleux bassiste qui s'est fait un nom en travaillant avec Miles Davis, et particulièrement dans l'excellent Tutu. Depuis il a joué avec les plus grands du jazz-rock, a excellé en jazz fusion et funk jazz marquant ces genres de son slap unique. Et bel article de Colette Khalaf.

Robert Malek

19 h 14, le 09 octobre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Ah j'adore Marcus Miller, merveilleux bassiste qui s'est fait un nom en travaillant avec Miles Davis, et particulièrement dans l'excellent Tutu. Depuis il a joué avec les plus grands du jazz-rock, a excellé en jazz fusion et funk jazz marquant ces genres de son slap unique. Et bel article de Colette Khalaf.

    Robert Malek

    19 h 14, le 09 octobre 2011

Retour en haut