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À La Une - L'Orient-Le Foot

Les matchs à ne pas manquer ce week-end

Après les joutes européennes de cette semaine, les enjeux nationaux reprennent le dessus. Tour d’horizon des rencontres importantes dans les principaux championnats européens de football.

 

Direction l’Angleterre d’abord, où les deux Manchester, United et City, font la course en tête après six journées de championnat. Les coéquipiers de Wayne Rooney recevront Norwich City, quand les Citizens iront sur la pelouse de Blackburn.

Depuis que les Qatari ont repris City, l’autre club historique de Manchester qui évoluait jusque-là dans l’ombre de son voisin United, c’est la première fois que l’équipe démarre aussi bien sa saison. Il était temps. Etant donné la somme rondelette déboursée (460 millions d’euros en trois ans), le Cheikh Mansour commençait à s’impatienter. Heureusement pour les nerfs du cheikh, les hommes de Roberto Mancini ont enfin trouvé la bonne carburation.

Maintenant, le tout est de savoir si le cas de l’Argentin Carlos Tevez ne va pas avoir un effet négatif dans le vestiaire. Mardi soir, l’attaquant a refusé de rentrer en jeux face au Bayern de Munich, provoquant la colère de son entraîneur. Depuis, « l’Apache », qui n’a pas expliqué les raisons de son refus, a été mis à pied par son club.

L’attitude de Tevez divise ses coéquipiers. Certains ne sont pas tendres avec lui : « il peut ruiner notre saison avec des coups comme ça. Il faut résoudre ça au plus vite, car on ne va pas pouvoir parler des mêmes choses chaque semaine », a déclaré le rugueux milieu de terrain défensif, Nigel de Jong.

 

 

Ca chauffe entre Roberto Mancini (à gauche) et Carlos Tevez (à droite).

Photo AFP

 

Autre match de cette 7e journée, le derby londonien entre Tottenham et Arsenal. Les deux clubs se vouent une haine tenace, et le cas de l’attaquant Emmanuel Adebayor va sûrement cristalliser la rivalité entre les supporteurs. Joueur d’Arsenal de 2006 à 2009, le Togolais est parti du club en froid avec les supporteurs des Gunners. Autant dire que sa venue à Tottenham a ravi les supporter des Spurs, faisant dire à son nouvel entraîneur, Harry Redknapp, au moment de son transfert : « Les supporteurs d'Arsenal le détestent, donc les nôtres vont l'adorer. »

 

En Espagne, une fois n’est pas coutume, le leader n’est pas le FC Barcelone mais le Betis Sevile. Certes, les Ibériques n’ont joué que cinq journées, et un duel Barca/Real se dessine inévitablement, la réalité économique rattrapant généralement les exploits sportifs.

Pour cette 6e journée, les Blaugranas se déplaceront à Gijon, quand les Merengues eux se rendront à Barcelone, affronter l’autre club de la capitale Catalane, l’Espanyol.

Du côté du Barca, l’actualité est plus économique que sportive. Il y a quelques jours, les Socios ont approuvé le nouveau contrat de sponsoring passé par le club avec la Fondation du Qatar. Un accord qui va renflouer les caisses du club de 170 millions d’euros sur 5 ans. Une aubaine pour le FC Barcelone qui présente aujourd’hui un déficit de 440 millions d’euros, le plus important de son histoire.

 

 

Le nouveau maillot du FC Barcelone, sponsorisé par la Fondation

du Qatar. Photo AFP

 

Les Qataris font le bonheur du football européen depuis quelques années. Ils possédaient déjà le club de Manchester City en Angleterre, ils ont acheté celui de Malaga cette année en Espagne, et en France, c’est au Paris Saint-Germain qu’ils ont placé leurs millions.

Le PSG version Qatari étonne depuis le début de la saison, pas tant par la qualité du jeu proposé que par la régularité des résultats, qui sont pour l’instant à la hauteur de l’investissement. Emmené par l’Argentin Javier Pastore, débarqué de Palerme cet été pour 42 millions d’euros, les Franciliens recevront ce samedi l’Olympique Lyonnais, et auront à cœur de faire oublier la raclée reçue jeudi en Europa League par l’Atletico Bilbao (2-0).

Premier ex æquo au classement, le PSG et l’OL auront l’occasion de prendre un avantage sur leurs concurrents directs. Après deux saisons en demi-teinte, l’OL retrouve des couleurs grâce notamment à Rémi Garde, le nouvel entraîneur, qui depuis le début de l’exercice 2011/2012 s’est appliqué à redonner au club ses valeurs conquérantes. Fini les dépenses inutiles, les Gones comptent désormais sur les petits jeunes issus du centre de formation, à l’image de Gonalons et Grenier, qui donnent pour l’instant entière satisfaction.

Marseille, 13e du championnat, qui traverse une période difficile, recevra Brest. Les Phocéens viennent d’infliger une correction au Borussia Dortmund en Ligue des Champions (3-0), et comptent bien capitaliser sur ce succès pour relancer la machine. Quoi de mieux qu’un match dans l’antre du Vélodrome pour regagner la confiance d’un public émoussé par les mauvais résultats du début de saison?

 

De l’autre côté des Alpes, en Italie, le Calcio nous proposera une des affiches les plus prestigieuses, d’un point de vue historique du moins, car les écuries italiennes, c’est un fait, ne font plus rêver comme par le passé.

La Juventus de Turin, première au classement, accueillera le Milan AC de Berlusconi qui pointe actuellement à une médiocre 12e place. Que dire de l’Inter de Milan, 16e, qui après une entame catastrophique et le limogeage de l’entraîneur Gian Piero Gasperini, commence tout juste à décoller. Les Interistes n’auront pas la tache facile puisqu’ils reçoivent Naples, 4e du championnat, en pleine confiance.

 

 

Ribéry a retrouvé la confiance au Bayern. Photo AFP

 

Enfin en Allemagne, Franck Ribéry retrouve peu à peu son statut de « Kaiser », perdu après une saison 2010/2011 marquée par les pépins physiques et le scandale de l’affaire Zahia. Son équipe, le Bayern de Munich, ira jouer à Hoffenheim, et le Borussia Dortmund, champion l’an passé, défait à Marseille mercredi, tentera de se refaire une santé à domicile face à Augsburg.

 

 

 

 

 

 
Direction l’Angleterre d’abord, où les deux Manchester, United et City, font la course en tête après six journées de championnat. Les coéquipiers de Wayne Rooney recevront Norwich City, quand les Citizens iront sur la pelouse de Blackburn.
Depuis que les Qatari ont repris City, l’autre club historique de Manchester qui évoluait jusque-là dans l’ombre de son voisin United,...
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