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Moyen Orient et Monde - Yémen

Le pouvoir appelle à une trêve après trois jours de combats à Sanaa

Les violences ont fait 63 morts et paralysé les efforts diplomatiques.

Des manifestations ont eu lieu à Ibb en protestation contre les violences à Sanaa. Photo AFP

Le vice-président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a appelé à un cessez-le-feu dans les affrontements entre forces rivales à Sanaa après trois jours de violences dans la capitale. En soirée, la situation était calme dans la capitale après des combats entre partisans et opposants du président Ali Abdallah Saleh qui ont coûté la vie à 23 personnes mardi, après 27 morts lundi et 26 morts dimanche, notamment dans la répression des manifestations anti-Saleh. Les deux camps ont assuré se conformer à l’appel de M. Hadi, qui assure l’intérim du chef de l’État soigné depuis plus de trois mois en Arabie saoudite après avoir été blessé le 3 juin dans une attaque contre son palais à Sanaa.
Les troupes du général dissident Ali Mohsen el-Ahmar, rallié au mouvement de contestation du régime, observent pour leur part ce cessez-le-feu « pour mettre en échec les plans de la bande qui cherche l’escalade militaire », a déclaré une source au sein de la dissidence. À cause des violences, les écoles et les banques sont restées fermées et les habitants de certains quartiers de Sanaa se sont terrés chez eux.
Les accrochages armés et les bombardements à Sanaa contre les protestataires ont fait 10 morts dans la journée « dont un soldat du général (dissident), et 58 blessés par balles », a déclaré Mohammad el-Qobati, un médecin à l’hôpital de campagne sur la place du Changement, épicentre de la contestation. Cela porte le bilan à 63 morts pour les trois derniers jours. Malgré les violences et sous la protection des soldats du général dissident, des milliers de manifestants avaient marché de la place du Changement vers la rue el-Zoubeiri où étaient concentrés les accrochages mais ont dû rebrousser chemin devant l’intensité des affrontements, selon un correspondant de l’AFP. À Taëz, deuxième plus grande ville du pays, un habitant a été tué par un obus, au lendemain de violences qui avaient déjà fait quatre morts, selon une source médicale. Des milliers de personnes ont de plus manifesté à Ibb en protestation aux affrontements dans la capitale.
Ces combats ont empêché une rencontre entre l’opposition yéménite et les émissaires de l’ONU, Jamal Benomar, et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) Abdellatif el-Zayani, arrivés lundi à Sanaa pour accélérer un accord sur une sortie de crise. Un responsable du parti au pouvoir, Soltane el-Barakani, a accusé l’opposition d’avoir « entravé » la médiation de l’ONU et du CCG. L’Union européenne a jugé « nécessaire » de « signer et mettre en œuvre » rapidement ce plan de sortie de crise. Les États-Unis ont dit « garder l’espoir qu’un accord sera atteint et mènera à la signature de l’initiative du CCG dans une semaine ».
(Source : AFP)
Le vice-président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a appelé à un cessez-le-feu dans les affrontements entre forces rivales à Sanaa après trois jours de violences dans la capitale. En soirée, la situation était calme dans la capitale après des combats entre partisans et opposants du président Ali Abdallah Saleh qui ont coûté la vie à 23 personnes mardi, après 27 morts lundi et 26...

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