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À La Une - Événement

La Grande Dame souffle ses 50 bougies dans le glamour

« Plus jeune que jamais », l’hôtel Phoenicia célèbre à sa façon, grandiose, et durant 4 jours, la dolce vita de Beyrouth. Une invitation culturelle, artistique, musicale et mondaine qui rend hommage à l’établissement et à la ville.

Tenue de soirée pour l’anniversaire de l’hôtel Phoenicia.

Cinq étoiles et 50 ans à son actif, le Phoenicia ne pouvait laisser passer l’occasion sans honorer en beauté une ville qui, on ne le dira jamais assez, ne cesse de renaître de ses cendres. Témoin des plus belles années d’avant le désastre, hôte des stars, princes et rois, l’hôtel, qui est un peu le symbole de Beyrouth, a choisi de mettre son espace, à peine rénové et redécoré, à la disposition d’une quinzaine d’artistes. « Pour cet événement, avait promis Amine Boulos, directeur artistique de l’établissement qui a mis en scène les moindres détails avec la collaboration de Léo Burnett, nous avons voulu célébrer Beyrouth à travers des artistes qui interprètent la ville à leur manière. Le but n’est pas de les promouvoir ou de vendre leurs œuvres, mais de les faire participer à quatre jours de fête, qui prennent fin dimanche. Toute l’exposition est imprévisible et insolite, poursuit-il. Car elle se passe au cœur même de l’hôtel. L’effet de surprise sera total. »

Une avant-première 5 étoiles
Et il le fut... Au cours d’une soirée spéciale en l’honneur des nombreux journalistes locaux et internationaux conviés pour l’occasion, l’hôtel a sorti son habit de lumière. Une façade enveloppée d’un énorme ruban sur lequel on pouvait lire : « Younger than ever », plus jeune que jamais, accueillait les visiteurs en donnant un avant-goût de la suite. À partir de 18 heures 30, la terrasse autour de la piscine s’est remplie de monde dans un clair-obscur de fin de journée. La nuit à peine tombée, le directeur général Georg Weinlaender a levé son verre à « la fierté de Beyrouth » pendant que l’hôtel se parait de lumières mauves et qu’un groupe de danseurs ouvrait le bal sur des musiques illustrant les 50 dernières années. « Beyrouth étant la capitale régionale et le leader de la créativité et du glamour, il est tout à fait naturel que nous organisions un événement qui offre aux brillants artistes une plate-forme pour partager leurs chefs-d’œuvre avec le reste du pays », a-t-il ajouté.

Une plate-forme artistique
Les artistes choisis pour prendre part à l’événement ont mis leur talent au service d’une vision de Beyrouth qui leur est propre.
L’architecte Youssef Tohmé a planté des panneaux d’affichage sur lesquels défilent des images de ses recherches sur l’environnement.
En peinture, Amal Traboulsi expose une œuvre de Chaouki Chamoun qui décrit, à sa manière, un paysage libanais. La galerie Agial présente les travaux de Ayman et Oussama Baalbaki. Jean Boghossian propose deux toiles de son cru. L’espace Kettaneh Kunig a sélectionné les photographes Randa Mirza et ses plongeurs de la grotte des Pigeons, Gilbert Hage et son Beyrouth by night et enfin les murs et graffitis de Rima Saab. Roger Moukarzel et Joe Kesrouani, qui a osé de sublimes nus, sont également présents.
La partie glamour de l’événement a été assurée par des designers très inspirés. Outre les bijoutiers André Marcha, Harry Khachwajian et Tabbah, qui expose le fameux collier porté par la princesse Charlene de Monaco à son mariage, Ranya Sarakbi a proposé deux « œuvres » en hommage à la ville et Rosa Maria a semé ses bijoux sur de très beaux arbres de lumière.
Last but not least, trois installations interpellent et séduisent. Celle du couturier Rabih Kayrouz, sublime arbre noué suspendant des robes rouges de sa création, et qui a voulu, avec ce « retour aux sources », illustrer le glamour organique. Celle de la designer Milia M. qui, en hommage à Kalder, a conçu, avec Karim Chaïa, une structure sur laquelle les robes, rouges ou dorées, deviennent d’adorables mobiles.
Et enfin les ladies de Bokja, Hoda Baroudi et Maria Hibri, ont conçu une carte du Liban enrobée de tissus ethniques et de symboles qui expriment leur regard critique sur « l’amnésie collective » et leur nostalgie résolument optimiste.
Avant de repartir, un dernier coup d’œil sur les affiches alignées à l’extérieur de l’hôtel, qui célèbrent à leur façon l’architecture de la Grande et Belle Dame depuis 50 ans.
Et l’album des souvenirs peut se refermer...
Cinq étoiles et 50 ans à son actif, le Phoenicia ne pouvait laisser passer l’occasion sans honorer en beauté une ville qui, on ne le dira jamais assez, ne cesse de renaître de ses cendres. Témoin des plus belles années d’avant le désastre, hôte des stars, princes et rois, l’hôtel, qui est un peu le symbole de Beyrouth, a choisi de mettre son espace, à peine rénové et redécoré, à la disposition d’une quinzaine d’artistes. « Pour cet événement, avait promis Amine Boulos, directeur artistique de l’établissement qui a mis en scène les moindres détails avec la collaboration de Léo Burnett, nous avons voulu célébrer Beyrouth à travers des artistes qui interprètent la ville à leur manière. Le but n’est pas de les promouvoir ou de vendre leurs œuvres, mais de les faire participer à quatre jours de...
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