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Culture - Événement

Festival d’automne à Paris : le Mexique et l’Argentine à l’honneur

Les artistes argentins et mexicains se taillent une place de choix au Festival d’automne à Paris, une manifestation culturelle internationale et pluridisciplinaire, qui fête cette saison sa 40e édition, du 15 septembre au 31 décembre.

Une vue de « La Ménagerie de verre » de Tennessee Williams.

Cette programmation latino-américaine, qui coïncidait avec l’année du Mexique, a néanmoins « dû réduire la voilure », selon Marie Collin, directrice artistique du festival pour le théâtre et la danse.
Les tensions entre les deux pays ont en effet amené le gouvernement mexicain à annuler les manifestations célébrant l’année du Mexique en France et, en conséquence, sa participation financière à certains projets.
Le théâtre fait la part belle aux artistes argentins, une « histoire d’amour » entre Buenos Aires et Paris qui remonte aux débuts du festival, les liens entre les deux capitales étant d’autant plus étroits que le théâtre argentin, « moins formel et intellectuel » que celui d’Europe, fait preuve d’une grande vitalité, selon Marie Collin.
Ainsi Claudio Tolcachir, qui s’est déjà fait un public hors de son pays, présente une pièce jamais jouée en France, Tercer cuerpo ou « l’histoire d’une tentative absurde », tandis que Daniel Veronese est à l’affiche avec Les enfants se sont endormis d’après La Mouette d’Anton Tchekhov et Le développement de la civilisation à venir d’après Une maison de poupée d’Henrik Ibsen.
Romina Paula vient pour la première fois en France avec El tiempo todo entero, d’après La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, tandis que l’Argentin iconoclaste Rodrigo Garcia, qui vit en Espagne, sera à l’affiche avec Golgota Picnic.
La compagnie mexicaine Lagartijas tiradas al sol, primée en juin du festival Impatience à Paris, qui donne la parole aux jeunes compagnies, présente deux de ses productions, El Rumor del incendio et Asalto al agua transparente.
Par ailleurs, le festival poursuit son compagnonnage avec des artistes comme le chorégraphe Boris Charmatz ou les metteurs en scène Robert Wilson et Christoph Marthaler.
Trois succès de l’an passé sont repris, Brume de Dieu de Claude Régy, qui ouvre le festival le 15 septembre, La loi du marcheur de Nicolas Bouchaud et Tagfish du collectif Berlin.
La musique mexicaine présentée au festival part des traditions profondes des femmes du Chiapas et des polyphonies pratiquées dans le nord du Mexique pour aboutir aux créations musicales d’aujourd’hui, sans oublier la musique de salon, prisée à l’époque de la dictature, selon Joséphine Markovits, directrice artistique pour la musique.
Un coup de projecteur sera donné sur les créations musicales d’une femme, compositeur autrichienne contemporaine, Olga Neuwirth, et sur les œuvres de l’Américain John Cage écrites pendant la dernière période de sa vie, dont son ultime création Seventy-four for Orchestra, jamais jouée en France.
La Merce Cunningham Dance Company, que John Cage a longtemps accompagnée, reprendra des pièces emblématiques avant sa dissolution, conformément aux vœux du chorégraphe. Le Ballet royal de Flandre interprétera des œuvres historiques de William Forsythe tandis qu’une création de Mathilde Monnier et Jean-François Duroure sera présentée.
Les arts plastiques mettent, quant à eux, l’accent sur les créateurs indiens.
Cette programmation latino-américaine, qui coïncidait avec l’année du Mexique, a néanmoins « dû réduire la voilure », selon Marie Collin, directrice artistique du festival pour le théâtre et la danse.Les tensions entre les deux pays ont en effet amené le gouvernement mexicain à annuler les manifestations célébrant l’année du Mexique en France et, en conséquence,...

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