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Cinema- - Entre parenthèses

Un singe en été

L’homme a toujours été fasciné par ses origines. D’où vient-il? Où va-t-il? Comment était-il? Comment s’est-il métamorphosé? Était-il un singe ? Darwin avait-il raison? Ses fantasmes, ses craintes, ses questionnements, il les a transposés dans un imaginaire fabuleux en créant des primates intelligents, forme d’alter ego. Tarzan en était la première création. En se balançant sur les lianes, il transfigurait tous les rêves de l’humanité. De Johnny Weissmuller, le nageur austro-hongrois, à Christophe Lambert, seigneur de Greystoke, son cri retentit encore en pleine jungle. Tremblez, tremblez, peuplades de la grande savane, l’humain n’est pas mort ce soir.
Tarzan inspira alors toutes sortes de mises en scène mettant en relation l’homme et le singe. Désormais, Cheetah n’était plus orpheline. Longtemps Tarzan occupa une place de choix à l’écran avant d’être détrôné par un primate de taille du nom de King Kong, Tout d’abord en 1933, un film signé Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper, puis en 1976, de John Guillermin avec Jeff Bridges et Jessica Lange. 2005, c’est Peter Jackson, père légitime du Seigneur des anneaux, qui réalise son rêve d’enfant en réactualisant ce film qui lui communiqua l’amour pour le cinéma. Il redonne vie à King Kong.
Que ce soit dans les comédies (Monkey Trouble, Mighty Joe Young – 1998) ou dans les films d’horreur et de science-fiction (12 Monkeys ou Link, prix spécial du jury du festival d’Avoriaz en 1986), les réalisateurs vont se partager l’amour du chimpanzé tout comme Diane Fossey, grande activiste pour la sauvegarde des gorilles, qui fut assassinée après avoir pris part avec détermination et volonté à la résistance contre les braconniers. Gorillaz in the mist a été réalisé par Michael Apted en 1988 et raconte l’abnégation totale de cette scientifique pour cette espèce animale.
Enfin, la saga de la Planète des Singes est devenue une œuvre incontournable tout comme Star Wars ou autres séries. C’est Franklin J. Schaffner qui, en 1968, donne une grande gifle à l’humanité dans ce premier opus interprété par Charlton Heston. Suivi par plusieurs œuvres de la même veine, mais avec moins d’effet coup de poing, il est aujourd’hui repris dans ce film (en salle à Beyrouth) qui ne laisse pas indifférent mais qui, bien au contraire, fait ressurgir à la surface toutes les questions déjà posées et demeurées sans réponses.
L’homme a toujours été fasciné par ses origines. D’où vient-il? Où va-t-il? Comment était-il? Comment s’est-il métamorphosé? Était-il un singe ? Darwin avait-il raison? Ses fantasmes, ses craintes, ses questionnements, il les a transposés dans un imaginaire fabuleux en créant des primates intelligents, forme d’alter ego. Tarzan en était la première création. En se...

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