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Économie - Liban - Enquête

À Beyrouth, les burgers ont la frite !

Longtemps considéré comme un mets à manger sur le pouce, le hamburger fait son grand retour dans la capitale. Du sandwich le plus classique aux burgers les plus élaborés, le hamburger a résolument le vent en poupe à tel point que les enseignes spécialisées se multiplient dans tous les quartiers de la ville.

Depuis près d’un an, c’est le secteur Sodeco-Monnot qui est devenu le véritable quartier général du burger.

On dit souvent que les meilleures choses sont les plus simples. Un steak haché entre deux buns, voilà ce qui fait fureur depuis près d’un an dans la capitale libanaise. Classic Burger Joints, The Burger and Co et plus récemment Burger Bar... depuis 2010, les enseignes de restauration rapide spécialisées dans le burger ont ainsi littéralement proliféré à Beyrouth. On les appelle les burgers joints, les endroits où l’on se retrouve pour déguster le fameux sandwich américain. Pourtant, le hamburger n’est pas né d’hier à Beyrouth. L’offre était déjà très abondante sur ce segment. On connaissait les chaînes de restauration rapide comme Crepaway, Bob’s Diner ou encore Roadster. Mais en quelques mois, de nouvelles enseignes sont venues s’ajouter au marché. La première à avoir surfé sur la tendance fut Let’s Burger. L’enseigne a ouvert en 2008 place Sassine pour un investissement de 300 000 dollars. Dans un univers ultraconcurrencé, la marque se différencie en proposant un sandwich sur mesure. « Le client peut créer son propre burger, explique Nathalie Tayeh, directrice administrative, pour un ticket moyen de 15 dollars. » Avec 250 hamburgers vendus par jour, l’enseigne, qui compte aussi deux restaurants au Koweït, ouvrira en février 2012 dans la banlieue sud de Beyrouth. Depuis près d’un an, c’est le secteur Sodeco-Monnot qui est devenu le véritable quartier général du burger. On y trouve, entre autres, The Classic Burger Joint ouvert en avril 2010. À la carte est proposée une dizaine de hamburgers pour un ticket moyen de 12 dollars. « Nous vendons jusqu’à 400 sandwichs par jour, livre Wadih Benutti, le manager. Nous allons ouvrir un autre restaurant à Zaitunay Bay, un projet immobilier et touristique sur la marina de Beyrouth dont l’inauguration est prévue en septembre. Nous explorons également de nouveaux horizons dans les quartiers de Jounieh et de Dbayé. » Toujours à Sodeco, à quelques mètres à peine de son concurrent, se trouve un nouveau venu sur le marché du sandwich américain : The Burger Bar. L’établissement se positionne comme l’authentique « diner » américain. Ouvert depuis à peine un mois et demi, les propriétaires entendent déjà développer la marque. Ils négocient actuellement une enseigne à Jal el-Dib. « Le burger c’est une valeur sûre, explique Rabih Salibi, un des propriétaires. Tout le monde aime ça et pour les Libanais ce n’est pas un plat exotique, il n’y a pas de risque. » L’enseigne a ouvert en juin dernier pour un investissement de 200 000 dollars. « Un bon pain, une viande de qualité et une sauce travaillée, c’est la recette du succès. » Pour Hussein Hadid, propriétaire de Burger and Co, rue Abdel Wahab, la clé de la réussite c’est le sandwich « haut de gamme ». Ici, seuls trois burgers sont au menu. Les prix varient de 14 500 à 39 500 livres à la carte, mais peuvent aller jusqu’à 60 dollars si vous vous laissez tenter par un spécial à la truffe noire ! Hussein Hadid ne compte pas s’arrêter là, il entend ouvrir au moins deux restaurants supplémentaires à Beyrouth et pense même s’étendre au Moyen-Orient et en Europe. Après le succès des sushis et des pizzas, la « vague burger » s’inscrit dans le développement d’une nouvelle tendance de consommation : le finger food, soit tout ce qui se mange avec les mains. Reste à savoir s’il ne s’agit que d’un effet de mode passager ou si le burger demeurera encore et longtemps la star de nos assiettes.
On dit souvent que les meilleures choses sont les plus simples. Un steak haché entre deux buns, voilà ce qui fait fureur depuis près d’un an dans la capitale libanaise. Classic Burger Joints, The Burger and Co et plus récemment Burger Bar... depuis 2010, les enseignes de restauration rapide spécialisées dans le burger ont ainsi littéralement proliféré à Beyrouth. On les appelle les...
commentaires (10)

Bel article! Je suis accro de burgers et de kebbe nayeh (pour ceux qui on mal compri l'article ;-) Mais il serait bien de préciser que Let's Burger n'est pas un "Burger Joint". C’est peut-être le mot "Burger" dans son nom qui prête à confusion. Let's Burger est simplement un autre "Diner American" qui offre toute la gamme de plats allant jusqu'au bar a salade! Donc le premier vrai "burger joint" serai Classic Burger Joint dont je suis fane ;-)

Sara Kanj

02 h 15, le 05 septembre 2011

Tous les commentaires

Commentaires (10)

  • Bel article! Je suis accro de burgers et de kebbe nayeh (pour ceux qui on mal compri l'article ;-) Mais il serait bien de préciser que Let's Burger n'est pas un "Burger Joint". C’est peut-être le mot "Burger" dans son nom qui prête à confusion. Let's Burger est simplement un autre "Diner American" qui offre toute la gamme de plats allant jusqu'au bar a salade! Donc le premier vrai "burger joint" serai Classic Burger Joint dont je suis fane ;-)

    Sara Kanj

    02 h 15, le 05 septembre 2011

  • - - Monsieur Jean Pierre El-Khoury , Je suis entièrement d'accord avec vous sur la table Libanaise et son contenu , mais pas sur ceux qui sont ou seraient autour de cette table , si vous voyez ce que je veux dire .! Comme quoi , notre chère terre et ce qui en sort , nous unis et nous réunis autour d'une table pour apprécier nos richesses , mais pas pour les partager équitablement ... !

    JABBOUR André

    11 h 15, le 02 septembre 2011

  • Nous nous tuons à rentrer au Pays pour "entres autres" manger notre bonne nourriture qu'elle soit du terroir ou non. Voilà qu'on nous parle de hamburger !!. Ok Ok de temps en temps, le hamburger mais d'ici à en faire un article? Je dis "beurk" au hamburger (que je mange apres tout) mais beurk comparé aux bons Kabab Halabi, Falafel, chiche Taouk, saoudet el dejed, tajen, koussa mehchi, le tabboulé avec un verre d'arack bien tassé et frais. Même pour la bonne vieille mjaddarra, je rejetterai le hamburger !! Voici de quoi ouvrir l'appêtit et en faire des articles pour de bonnes adresses à communiquer :)

    jean-pierre EL KHOURY

    10 h 41, le 02 septembre 2011

  • jaı deguster la plupart des hamburgers du lıban et de beyrouth rıen ne vaut le hamburger de dt je repete dt ımmeuble alnahar tout les autres hamburgers ne valent que leur noms assez de mensonges le seul et meılleur aller le deguster avec ses frıtes parfaıtes au dt

    mınno ulschek

    05 h 58, le 02 septembre 2011

  • O,rage,ô désespoir,ô hamburger ennemi...mais bon,de temps en temps çà change du chawarma ou des falafels!

    GEDEON Christian

    05 h 17, le 02 septembre 2011

  • Bel article. Mais dommage pour la succulente cuisine libanaise...

    stephane rossi

    04 h 21, le 02 septembre 2011

  • Je connais des endroits ou on mange mieux et les gens prennent plaisir car ils préparent eux même leur nourriture. Ce n'est pas au Liban mais cela devrais l'être cela mettra tout le monde en cuisine et personne ne pourra plus dire moi je ne sais pas cuisiner. Il y'a même des repas d'affaires ou on remonte les manches, ou anniversaire, ou repas du soir. Se sont des magasins cuisine restaurants. Enfin je ne sais pas si j'ai bien décris cela. C'est à Bruxelles que j'ai vu cela. Au plus le plat est compliqué et on a réussi a le faire en groupe au plus c'est bon. Je vends cette mèche car personne dans ma famille n'est dans ce domaine aux dernières nouvelles. Et on mange sain.

    Renee el Khoury

    04 h 06, le 02 septembre 2011

  • Meilleur burger a beirut : burger and co ! bravo pr Mr Hadid

    Bakhos Karl

    03 h 39, le 02 septembre 2011

  • Je n'arive pas a comprendre que la cuisine libanaise si succulente fasse une place a ces horribles hamburgers,enfin c'est mon point de vue

    azoulay elie

    03 h 27, le 02 septembre 2011

  • Contrairement aux croyances populaires, le hamburger n'est pas né aux Etats-Unis, mais dans la ville de Hamburg, en Allemagne, au début du 19ème siècle. Il constituait un repas fortifiant pour les Allemands traversant l'Atlantique.Beyrouthins réjouissons -nous donc de ce bon plat si facile mais très bon . Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha.A..Nazira

    01 h 43, le 02 septembre 2011

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