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À La Une - La femme de la semaine

A 103 ans, Sœur Teresita participe aux Journées Mondiales de la Jeunesse

Vendredi, Sœur Teresita rencontrera Benoit XVI à Madrid. L’information serait probablement passée inaperçue en ces Journées Mondiales de la Jeunesse madrilènes, si Sœur Teresita n’avait pas 103 ans et ne vivait pas cloîtrée depuis 84 ans.

La religieuse, de son prénom Valeria, est rentrée au couvent de Buenafuente del Sistal le 16 avril 1927, jour de la naissance de Joseph Ratzinger, devenu en 2005 Benoit XVI. Un hasard du calendrier qui ne manquera pas de rendre encore plus spéciale la rencontre entre la nonne et le Pape qui est arrivé aujourd’hui à Madrid pour saluer et prier avec les jeunes catholiques du monde entier.

Depuis son entrée au couvent, Sœur Teresita n’est sortie qu’une fois, durant la guerre civile espagnole (1936-1939). « Elle dit qu'elle pense faire tout le trajet les yeux fermés, pour que rien ne la distraie », a expliqué la mère supérieure du couvent, Mère Maria. On imagine en effet facilement les surprises que la religieuse pourrait avoir tout au long de la centaine de kilomètres qui sépare son couvent de Madrid.

Bien qu’elle vive cloîtrée, ce n’est pas la première fois que Sœur Teresita fait parler d’elle. Elle a connu une forme de célébrité depuis qu'elle est devenue l'un des personnages d'un livre, « Que fait une fille comme toi dans un lieu comme celui-là ? », dont l'auteur, Jesus Garcia, relate la vie de dix religieuses entre les murs d'un couvent.

Sœur Teresita y raconte que son père, ouvrier agricole, les a encouragées, elle et sa sœur, à prendre le voile, y voyant peut-être un moyen de fuir la misère. Et concède que ce n’est pas une vocation qui l’a amenée à prendre le voile : « Mon père, en voyant la vie que nous menions à la campagne, et en pensant que les religieuses ne travaillaient pas, nous demandait à ma sœur et à moi si nous ne voulions pas devenir religieuses... Et moi, pour faire plaisir à mon père... ». Mais Sœur Teresita ne regrette pas son choix : « Qui peut passer 84 ans dans un couvent sans être heureuse? Bien sûr que je suis heureuse », assure la religieuse dans le livre. Elle reconnaît qu'en entrant au couvent, elle n'avait qu'une idée très vague de la vie qui l'attendait, mais qu'au cours des années, elle a su trouver le bonheur. « Chacun est heureux de sa profession. Le bonheur, on le ressent en suivant sa vocation ».

 

Vendredi, Sœur Teresita rencontrera Benoit XVI à Madrid. L’information serait probablement passée inaperçue en ces Journées Mondiales de la Jeunesse madrilènes, si Sœur Teresita n’avait pas 103 ans et ne vivait pas cloîtrée depuis 84 ans.
La religieuse, de son prénom Valeria, est rentrée au couvent de Buenafuente del Sistal le 16 avril 1927, jour de la naissance de Joseph...
commentaires (1)

Qui peut passer 84 ans dans un couvent sans être heureuse ? Bien sûr que je suis heureuse . Une phrase qui suffit pour prouver que Sœur Teresita est vraiment exceptionnelle et unique en son genre. Nazira.A.Sabbagha

Sabbagha.A.Nazira

08 h 46, le 18 août 2011

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Commentaires (1)

  • Qui peut passer 84 ans dans un couvent sans être heureuse ? Bien sûr que je suis heureuse . Une phrase qui suffit pour prouver que Sœur Teresita est vraiment exceptionnelle et unique en son genre. Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha.A.Nazira

    08 h 46, le 18 août 2011

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