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Liban

Pharaon : Le traitement du dossier des ressources pétrolières commence par la consolidation de l’État central et de l’unité nationale

M. Pharaon au cours de l’iftar de Sin el-Fil : Comment peut-on édifier l’avenir en menaçant constamment les libertés ?

Le député Michel Pharaon a évoqué le dossier des ressources pétrolières et gazières du Liban en mettant notamment l’accent sur le fait que c’est en « consolidant l’unité nationale et l’action de l’État » central et en sauvegardant « le Liban message » que l’on pourra défendre les intérêts du Liban sur ce plan.
M. Pharaon a tenu des propos en ce sens au cours d’un iftar qu’il a donné à l’hôtel Habtoor, à Sin el-Fil. De très nombreuses personnalités étaient présentes à cet iftar, notamment le député Ammar Houry, représentant les anciens Premiers ministres Saad Hariri et Fouad Siniora, les députés Ahmad Fatfat, Nadim Gemayel, Nabil de Freige, Jean Oghassabian, Serge Torsarkissian et Jamal Jarrah, l’ancien député Farès Souhaid, coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, le commandant de la gendarmerie, le brigadier Salah Gebran, l’ancien ministre Mohammad Chatah et les évêques Cyrille Bustros et Georges Kassargi, ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires et dignitaires religieux.
Évoquant les développements en cours sur la scène locale, plus particulièrement après le vote au Parlement de la proposition de loi sur la démarcation des frontières maritimes et la délimitation de la zone économique exclusive du Liban, M. Pharaon a déclaré : « Le traitement du dossier du pétrole au Liban commence par la consolidation de l’unité nationale et de l’action de l’État (central), et non pas en transformant ce dossier du pétrole en un prétexte fallacieux visant à servir des objectifs suspects, ou en transférant le dossier en question des mains de l’État à celles d’autres factions qui menacent d’en faire un instrument au service d’axes régionaux. »
Et M. Pharaon d’ajouter : « C’est en préservant le Liban message et en sauvegardant la stabilité que l’on pourra défendre nos intérêts au plan des ressources pétrolières. Notre principale arme demeure la volonté populaire et l’engagement à respecter la loi et la législation internationale. Notre choix est de placer tout arsenal militaire sous l’ombrelle de l’État par le biais d’une formule qui puisse garantir l’indépendance du Liban face aux dangers extérieurs, au lieu que les armes échappant au contrôle de l’État constituent un danger supplémentaire. Nos principes demeurent la liberté, la souveraineté, la vérité, la dignité, la justice et la consolidation de l’État et du règne de la loi. Notre culture restera le soutien aux droits de l’homme au Liban et dans les pays arabes, ainsi que l’égalité dans les droits et les devoirs, ce principe sacro-saint étant une partie intégrante de nos valeurs et une garantie pour la coexistence. »

Non au dialogue sous la contrainte
Après avoir souligné son attachement au dialogue national, M. Pharaon a rejeté « le dialogue sous condition et sous la contrainte et l’intimidation », refusant dans ce cadre que « la décision soit aliénée à l’étranger ».
Abordant en outre la crise à caractère existentiel qui frappe le Liban, M. Pharaon a déclaré : « Comment peut-on édifier l’avenir lorsque nous faisons face à des divergences au niveau des principes de justice, de liberté et d’égalité? Comment peut-on édifier l’avenir lorsque les équations démocratiques sont bafouées par la force des armes, par le recours à un appui étranger, par l’intimidation exercée au niveau des électeurs et par la nomination à des postes ministériels de personnes ayant échoué aux élections ? Comment peut-on édifier l’avenir en menaçant constamment les libertés et en appliquant une politique de deux poids, deux mesures qui consiste à appliquer la loi à certaines factions et à s’abstenir de l’appliquer à d’autres, à l’ombre d’îlots de sécurité qui s’étendent de jour en jour ? »
Et M. Pharaon de conclure : « Quelle sorte d’avenir désirent-ils construire lorsqu’ils s’emploient à soustraire le Liban à la stabilité garantie par la couverture arabe, régionale et internationale, et lorsqu’ils placent le Liban au cœur de la politique des axes, marquée par des conflits à caractère régional et international qui dépassent les intérêts du Liban et qui constituent un sabotage de l’entente nationale. »
Le député Michel Pharaon a évoqué le dossier des ressources pétrolières et gazières du Liban en mettant notamment l’accent sur le fait que c’est en « consolidant l’unité nationale et l’action de l’État » central et en sauvegardant « le Liban message » que l’on pourra défendre les intérêts du Liban sur ce plan.M. Pharaon a tenu des propos en ce sens au cours d’un...
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après Mr Gemayel, Mr Pharaon, les titres diffèrent le contenu est le même, le Liban se construit dans deux directions, chacune poussée par une des deux grandes formations dominantes, d'où un certain équilibre, l'une pousse vers la souveraineté du Liban l'autre tire vers la soumission du peuple, cette dernière est armée alors la première formation non et veut désarmer la seconde, une équation qui se calcule avec des éléments extérieurs qui viennent affaiblir la formation armée par la crise sans précédent qui se déchaine en Syrie son soutien niveau un d elle a besoin de temps, mais chaque jour qui passe elle manque de temps car les épisodes ne se déroulent pas selon ses espérances. la première doit continuer à pousser la deuxième n'a plus le choix que de tirer, les choses sont bien engagées (patience et longueur de temps font plus que force ni que rage - La fontaine)

Michel Hitti

19 h 01, le 06 août 2011

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Commentaires (1)

  • après Mr Gemayel, Mr Pharaon, les titres diffèrent le contenu est le même, le Liban se construit dans deux directions, chacune poussée par une des deux grandes formations dominantes, d'où un certain équilibre, l'une pousse vers la souveraineté du Liban l'autre tire vers la soumission du peuple, cette dernière est armée alors la première formation non et veut désarmer la seconde, une équation qui se calcule avec des éléments extérieurs qui viennent affaiblir la formation armée par la crise sans précédent qui se déchaine en Syrie son soutien niveau un d elle a besoin de temps, mais chaque jour qui passe elle manque de temps car les épisodes ne se déroulent pas selon ses espérances. la première doit continuer à pousser la deuxième n'a plus le choix que de tirer, les choses sont bien engagées (patience et longueur de temps font plus que force ni que rage - La fontaine)

    Michel Hitti

    19 h 01, le 06 août 2011

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