Les organisateurs de « Répercussions » ont choisi de tenir une conférence de presse dans cette école publique, parmi les enfants et les moniteurs, pour présenter l’événement.
Étaient notamment présents Dina Debbas, photographe ayant travaillé dans l’humanitaire et initiatrice de l’événement, C. Brian Williams de Step Afrika, venu spécialement des États-Unis pour l’occasion, Mohammad Jamal, directeur des écoles publiques au sein du ministère de l’Éducation, Bouchra Itani, membre de la municipalité de Beyrouth, et Nabil Rached, responsable média à Solidere.
Le projet « Répercussions », qui bénéficie du soutien de plusieurs sponsors, a pour but principal de favoriser la tolérance et la diversité au sein de la société libanaise en assurant un espace public accessible et neutre où des enfants d’origines diverses peuvent se rencontrer, s’exprimer et partager une expérience artistique et humaine.
Les autres objectifs du programme sont notamment de créer un espace commun à travers la danse, d’utiliser la percussion corporelle comme moyen de réunir les enfants et les adolescents de tous les milieux, de sensibiliser et d’encourager la prise de conscience collective sur l’importance de la diversité, ainsi que d’abolir le sectarisme et le racisme.
Le programme, dans sa première édition cette année, réunit 150 enfants appartenant à diverses classes sociales, nationalités et communautés religieuses. Il est bien sûr dispensé gratuitement. Les enfants ont été sélectionnés au sein de quatre écoles publiques, six prestigieuses écoles privées et quatre ONG qui travaillent notamment auprès des réfugiés palestiniens et irakiens ainsi que de travailleurs migrants.
Dans un bref entretien avec L’Orient-Le Jour, Dina Debbas a indiqué que « le projet a pris neuf mois de préparation pour être réalisé et consiste à utiliser la percussion corporelle pour prendre conscience de la ségrégation sociale qui existe au Liban ».
Ultérieurement, l’initiatrice du programme compte adapter « Répercussions » aux adultes qui, selon elle, « ont beaucoup plus besoin que les enfants d’accepter l’autre et ses différences ».
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