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Liban - Social

L’expression corporelle pour venir à bout de la ségrégation sociale

Aujourd'hui dimanche, à 20 heures, à la place des Martyrs, des enfants venus de tous les milieux présenteront gracieusement au public une performance qu’ils préparent depuis le début de la semaine. L’événement est intitulé « Répercussions » et initié par Dina Debbas, photographe ayant travaillé dans l’humanitaire.

Des enfants de différents horizons sociaux ont participé à la session de formation.

Il faut suivre les cris joyeux des enfants, le bruit de leurs sauts en cadence et leurs applaudissements rythmés pour arriver à quelques salles de classe où des cours de danse et de rythmique leur sont donnés. Le lieu est une école publique d’Achrafieh, non loin de l’hôtel Alexandre. Les enfants viennent de milieux divers (libanais de toutes les classes sociales, réfugiés palestiniens et fils ou filles de travailleurs migrants). Les moniteurs sont au nombre de quatorze : sept Libanais et sept Américains. Ces derniers appartiennent à la compagnie de danse américaine Step Afrika qui, grâce à son entraînement, transforme la voix, le claquement des doigts, les mains et les pieds en instruments de danse et de musique.
Les organisateurs de « Répercussions » ont choisi de tenir une conférence de presse dans cette école publique, parmi les enfants et les moniteurs, pour présenter l’événement.
Étaient notamment présents Dina Debbas, photographe ayant travaillé dans l’humanitaire et initiatrice de l’événement, C. Brian Williams de Step Afrika, venu spécialement des États-Unis pour l’occasion, Mohammad Jamal, directeur des écoles publiques au sein du ministère de l’Éducation, Bouchra Itani, membre de la municipalité de Beyrouth, et Nabil Rached, responsable média à Solidere.
Le projet « Répercussions », qui bénéficie du soutien de plusieurs sponsors, a pour but principal de favoriser la tolérance et la diversité au sein de la société libanaise en assurant un espace public accessible et neutre où des enfants d’origines diverses peuvent se rencontrer, s’exprimer et partager une expérience artistique et humaine.
Les autres objectifs du programme sont notamment de créer un espace commun à travers la danse, d’utiliser la percussion corporelle comme moyen de réunir les enfants et les adolescents de tous les milieux, de sensibiliser et d’encourager la prise de conscience collective sur l’importance de la diversité, ainsi que d’abolir le sectarisme et le racisme.
Le programme, dans sa première édition cette année, réunit 150 enfants appartenant à diverses classes sociales, nationalités et communautés religieuses. Il est bien sûr dispensé gratuitement. Les enfants ont été sélectionnés au sein de quatre écoles publiques, six prestigieuses écoles privées et quatre ONG qui travaillent notamment auprès des réfugiés palestiniens et irakiens ainsi que de travailleurs migrants.
Dans un bref entretien avec L’Orient-Le Jour, Dina Debbas a indiqué que « le projet a pris neuf mois de préparation pour être réalisé et consiste à utiliser la percussion corporelle pour prendre conscience de la ségrégation sociale qui existe au Liban ».
Ultérieurement, l’initiatrice du programme compte adapter « Répercussions » aux adultes qui, selon elle, « ont beaucoup plus besoin que les enfants d’accepter l’autre et ses différences ».
Il faut suivre les cris joyeux des enfants, le bruit de leurs sauts en cadence et leurs applaudissements rythmés pour arriver à quelques salles de classe où des cours de danse et de rythmique leur sont donnés. Le lieu est une école publique d’Achrafieh, non loin de l’hôtel Alexandre. Les enfants viennent de milieux divers (libanais de toutes les classes sociales, réfugiés palestiniens...

commentaires (2)

Merci et courage pour cette initiative " Repercutions " qui tentera d'eleminer la segregation social...il faudrait le faire pour les adultes " accepter l'autre tel qu'il est n'est pas chose facile...Bravo Mme DEBBAS...

Najm yvette

10 h 26, le 17 juillet 2011

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Commentaires (2)

  • Merci et courage pour cette initiative " Repercutions " qui tentera d'eleminer la segregation social...il faudrait le faire pour les adultes " accepter l'autre tel qu'il est n'est pas chose facile...Bravo Mme DEBBAS...

    Najm yvette

    10 h 26, le 17 juillet 2011

  • Évènement à ne pas rater . Bravo pour Dina Debbas et surtout courage car vraiment à travers son oeuvre symbolique ,c’ est le moment propice de pousser le libanais à accepter l’autre et ses différences . Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha.A.Nazira

    00 h 52, le 17 juillet 2011

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