L’élément marquant de l’intervention du député Khaled Daher a été sans doute l’échange d’injures avec son collègue Assem Kanso qui l’a traité de « chien » parce qu’il a eu, selon ce dernier « le toupet » de rendre un vibrant hommage au peuple syrien qui manifeste contre le régime Assad. La décence nous empêche de rapporter les propos de M. Kanso dont une partie a été reproduite par les médias audiovisuels.
M. Daher, qui a annoncé ne pas vouloir accorder sa confiance à un gouvernement formé de « parties immunisées contre la démocratie et qui s’évertuent à inventer régulièrement des moyens pour court-circuiter les choix du peuple libanais », s’est dit persuadé que « le droit va finir par prévaloir ». Il a mis en garde contre toute tentative d’impliquer l’armée dans les tiraillements internes et souligné à quel point « les pratiques miliciennes du Hezbollah au plan interne ont nui à la noblesse de la résistance ». Il a aussi mis en garde contre les projets de regroupement de minorités, estimant que la coexistence au Liban et dans le monde arabe ne peut « se fonder sur un redéploiement des minorités qu’on terrorise dans leur environnement naturel ». « Au Liban, les alliances fondées sur la quête d’une protection fictive face aux partenaires naturels dans le pays peuvent favoriser tout genre de sensibilités, d’inquiétudes et d’isolement destructeurs pour les relations islamo-chrétiennes et pour le rôle chrétien aux plans national et arabe », a-t-il averti. « Penser en termes de minorités va à l’encontre du principe de citoyenneté, de l’État et de la coexistence. Les partisans de ce courant de pensée conduisent les chrétiens vers l’inconnu », a-t-il insisté, avant de critiquer ce qu’il a considéré comme étant des contradictions dans les positions de M. Mikati qu’il a notamment interrogé sur sa promesse de se conformer aux constantes de Dar el-Fatwa.
M. Daher, qui a annoncé ne pas vouloir accorder sa confiance à un gouvernement formé de « parties immunisées contre la démocratie et qui s’évertuent à inventer régulièrement des moyens pour court-circuiter les choix du peuple libanais », s’est dit persuadé que « le droit va finir par prévaloir ». Il a mis en garde contre toute tentative d’impliquer l’armée dans les tiraillements internes et souligné à quel point « les pratiques miliciennes du Hezbollah au plan interne ont nui à la noblesse de la résistance ». Il a aussi mis en garde contre les projets de regroupement de minorités, estimant que la coexistence au Liban et dans le monde arabe ne peut « se fonder sur un redéploiement des minorités qu’on terrorise dans leur environnement naturel ». « Au Liban, les alliances fondées sur la quête d’une protection fictive face aux partenaires naturels dans le pays peuvent favoriser tout genre de sensibilités, d’inquiétudes et d’isolement destructeurs pour les relations islamo-chrétiennes et pour le rôle chrétien aux plans national et arabe », a-t-il averti. « Penser en termes de minorités va à l’encontre du principe de citoyenneté, de l’État et de la coexistence. Les partisans de ce courant de pensée conduisent les chrétiens vers l’inconnu », a-t-il insisté, avant de critiquer ce qu’il a considéré comme étant des contradictions dans les positions de M. Mikati qu’il a notamment interrogé sur sa promesse de se conformer aux constantes de Dar el-Fatwa.
L’élément marquant de l’intervention du député Khaled Daher a été sans doute l’échange d’injures avec son collègue Assem Kanso qui l’a traité de « chien » parce qu’il a eu, selon ce dernier « le toupet » de rendre un vibrant hommage au peuple syrien qui manifeste contre le régime Assad. La décence nous empêche de rapporter les propos de M. Kanso dont une...
commentaires (4)
C'est une HONTE que nos "politiciens" libanais (et je parle des deux camps !) en soient reduits a un echange d' insultes, en PUBLIC et qui n'aboutit a rien de constructif de surcroit!!! Est-ce la ce qu'on appelle des representants du peuplejQuery161009949575481881179_1310066246860 Je suis outree de voir que notre classe politique atteint ce niveau de bassesse, et le pire c'est que ca semble chronique et contagieux! Ca a commence par certains rigolos qui se permettaient de faire passer quelques "maladresses de langage" (pour etre indulgente!) et ca se termine en beaute par un echange d'insultes en pleine assemblee du Parlement!! Il semble quand meme evident (et raisonnable) que lorsqu'on est une personnalite publique, qui plus est REPRESENTANT DU PEUPLE, la moindre des courtoisies est d'employer un langage correct! Etre depute ne consiste pas uniquement a porter un titre " prestigieux", cela implique des FONCTIONS, en premier lieu, fidelite au LIBAN! Malheureusement, force est de constater que le souci de notre chere classe politique n'est pas de representer le peuple LIBANAIS mais plutot de servir des interets personnels ainsi que ceux des AUTRES pays!
Margot El Khoury
13 h 48, le 07 juillet 2011