Un message d'espoir, une leçon de vie, un exemple d'humilité et de persévérance parce que la finalité est tout simplement la résurrection, un optimisme qui s'impose au-delà des vicissitudes et des frustrations du quotidien.
De la fête de Noël à la Saint-Sylvestre, de la piété naturelle liée à la Nativité aux célébrations « païennes » du réveillon du Nouvel An, c'est un même culte qui est pratiqué, un hymne à la vie qui balaie, l'espace d'une semaine, la lassitude et l'angoisse accumulées au fil des mois.
Enclins au bonheur, les Libanais le sont, l'ont toujours été, sous les bombes, au milieu des décombres. Une volonté farouche de résister à l'oppression et à l'arrogance, de refuser la soumission au statut du dhimmi, dans son sens le plus large, celui qui sollicite une protection et qui est éternellement redevable à son protecteur.
Chrétiens ou musulmans, maronites ou sunnites, chiites ou druzes, tous sont embarqués dans la même galère, tous sont confrontés à la même entreprise d'asservissement, celle qui veut les pousser au désespoir, les entraîner au service d'icônes préfabriquées.
De décennies en décennies, les épreuves se sont multipliées, les exactions se sont faites plus humiliantes, plus terrifiantes, et, pourtant, l'acharnement à faire face à l'adversité, à préserver la vie en commun, a toujours prévalu, a surmonté tous les écueils.
Et c'est précisément cette volonté tenace de sauvegarder l'exception libanaise, la fusion des cultures et des religions, essence même du pays du Cèdre, qui a provoqué l'ire des négationnistes, des adeptes de l'uniformité, celle qui a ancré de nombreux pays environnants sous d'intolérables chapes de plomb.
De la présence armée des hordes arafatistes à celle, « tutélaire », sadiquement fraternelle, des forces syriennes, de la tentation omniprésente de l'implantation palestinienne à l'ambition « anschlussienne » des régimes syriens successifs, que de vilenies subies, mais, aussi, que de victoires gagnées sur l'ignorance et la peur des uns, la duplicité et la compromission des autres.
Mais le malheur, aujourd'hui, c'est que le mal s'est installé dans la racine, qu'il s'est propagé dans la terre commune, mettant en danger une unicité à nulle autre pareille, une identité faite de justice, de liberté et d'écoute de l'autre.
Ceux qui se sont fourvoyés dans l'arrogance, dans les ténèbres de la pensée unique, ne tarderont pas, cependant, à réaliser que leur équipée est vouée à l'échec, parce qu'elle est en totale contradiction avec la texture libanaise, foncièrement plurielle.
L'ancien ministre Michel Eddé n'a eu, d'ailleurs, de cesse de le rappeler : le système majoritaire, celui qui réduit les partenaires minoritaires de la nation à un rôle de comparses, ne peut fonctionner au Liban. « Ce système, a-t-il dit, lors d'une récente conférence intitulée "Défense de la formule libanaise", ne peut être démocratique dans une société multiconfessionnelle où chaque composante a ses propres caractéristiques. »
La démocratie propre au Liban est donc celle qui préserve la diversité, autant confessionnelle que culturelle, un véritable garde-fou contre tout abus, contre toute dérive totalitaire.
Alors que le Liban attend, sur des charbons ardents, que la justice internationale mette un terme à l'impunité, celle qui a permis aux criminels d'accomplir leurs multiples forfaits, de faire de la mort violente une quasi-fatalité, il était utile de rappeler les fondamentaux, les constantes, qui ont permis à l'exception libanaise d'éclore et de se développer.
Une exception qui est porteuse d'espoir renouvelé... parce que la finalité est tout simplement une renaissance annoncée.
De la fête de Noël à la Saint-Sylvestre, de la piété naturelle liée à la Nativité aux célébrations « païennes » du réveillon du Nouvel An, c'est un même culte qui est pratiqué, un hymne à la vie qui balaie, l'espace d'une semaine, la lassitude et l'angoisse accumulées au fil des mois.
Enclins au bonheur, les Libanais le sont, l'ont toujours été, sous les bombes, au milieu des décombres. Une volonté farouche de résister à l'oppression et à l'arrogance, de refuser la soumission au statut du dhimmi, dans son sens le plus large, celui qui sollicite une protection et qui est éternellement redevable à son protecteur.
Chrétiens ou musulmans, maronites ou sunnites, chiites ou druzes, tous sont embarqués dans la même galère, tous sont confrontés à la même entreprise d'asservissement, celle qui veut les pousser au désespoir, les entraîner au service d'icônes préfabriquées.
De décennies en décennies, les épreuves se sont multipliées, les exactions se sont faites plus humiliantes, plus terrifiantes, et, pourtant, l'acharnement à faire face à l'adversité, à préserver la vie en commun, a toujours prévalu, a surmonté tous les écueils.
Et c'est précisément cette volonté tenace de sauvegarder l'exception libanaise, la fusion des cultures et des religions, essence même du pays du Cèdre, qui a provoqué l'ire des négationnistes, des adeptes de l'uniformité, celle qui a ancré de nombreux pays environnants sous d'intolérables chapes de plomb.
De la présence armée des hordes arafatistes à celle, « tutélaire », sadiquement fraternelle, des forces syriennes, de la tentation omniprésente de l'implantation palestinienne à l'ambition « anschlussienne » des régimes syriens successifs, que de vilenies subies, mais, aussi, que de victoires gagnées sur l'ignorance et la peur des uns, la duplicité et la compromission des autres.
Mais le malheur, aujourd'hui, c'est que le mal s'est installé dans la racine, qu'il s'est propagé dans la terre commune, mettant en danger une unicité à nulle autre pareille, une identité faite de justice, de liberté et d'écoute de l'autre.
Ceux qui se sont fourvoyés dans l'arrogance, dans les ténèbres de la pensée unique, ne tarderont pas, cependant, à réaliser que leur équipée est vouée à l'échec, parce qu'elle est en totale contradiction avec la texture libanaise, foncièrement plurielle.
L'ancien ministre Michel Eddé n'a eu, d'ailleurs, de cesse de le rappeler : le système majoritaire, celui qui réduit les partenaires minoritaires de la nation à un rôle de comparses, ne peut fonctionner au Liban. « Ce système, a-t-il dit, lors d'une récente conférence intitulée "Défense de la formule libanaise", ne peut être démocratique dans une société multiconfessionnelle où chaque composante a ses propres caractéristiques. »
La démocratie propre au Liban est donc celle qui préserve la diversité, autant confessionnelle que culturelle, un véritable garde-fou contre tout abus, contre toute dérive totalitaire.
Alors que le Liban attend, sur des charbons ardents, que la justice internationale mette un terme à l'impunité, celle qui a permis aux criminels d'accomplir leurs multiples forfaits, de faire de la mort violente une quasi-fatalité, il était utile de rappeler les fondamentaux, les constantes, qui ont permis à l'exception libanaise d'éclore et de se développer.
Une exception qui est porteuse d'espoir renouvelé... parce que la finalité est tout simplement une renaissance annoncée.
Un message d'espoir, une leçon de vie, un exemple d'humilité et de persévérance parce que la finalité est tout simplement la résurrection, un optimisme qui s'impose au-delà des vicissitudes et des frustrations du quotidien.De la fête de Noël à la Saint-Sylvestre, de la piété naturelle liée à la Nativité aux célébrations « païennes » du réveillon du Nouvel An, c'est un même...