Le n° 2 de l’opposition israélienne, Shaul Mofaz, s’est dit opposé à la reconnaissance d’un État Palestinien à l’ONU, qui risque de déclencher un conflit avec Israël, mais est favorable à son existence dans des frontières provisoires. « Une déclaration unilatérale pourrait faire descendre les Palestiniens dans les rues pour manifester et, Dieu nous en préserve, cela risque de conduire à un conflit », a déclaré dans une interview M. Mofaz, ancien ministre de la Défense sous Ariel Sharon et vice-président du principal parti d’opposition Kadima (centriste).
Shaul Mofaz, 62 ans, qui préside la puissante commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset (Parlement), a entamé hier une visite à Paris et à Berlin, à la tête d’une délégation parlementaire. Il a souligné qu’il demanderait aux dirigeants européens de ne pas soutenir la démarche palestinienne à l’ONU. « Je leur dirai très clairement que nous sommes hostiles à un processus unilatéral à l’ONU et à tout soutien à ce processus », a-t-il expliqué. « Étant donné les grands bouleversements en cours dans la région, il est très difficile de prédire ce qui va se passer. Dans ce contexte, un conflit israélo-palestinien pourrait mener à une réalité très difficile », a estimé cet ancien militaire, chef d’état-major lorsque a éclaté la deuxième intifada palestinienne en 2000.
Si M. Mofaz s’aligne sur la position du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu en ce qui concerne la reconnaissance d’un État palestinien, il accuse en revanche le Premier ministre de n’avoir aucune alternative. « À mon grand regret, l’actuel gouvernement israélien (...) n’a aucun plan qu’il peut mettre sur la table et dire : c’est notre proposition », déplore-t-il. Selon lui, il est crucial pour Israël et l’ensemble de la région que la dynamique du processus de paix soit relancée : « Face à cette vague (de soulèvements populaires dans le monde arabe), nous n’avons d’autre choix que de redémarrer un processus avec les Palestiniens, processus qui stabilisera la région. » Depuis deux ans, M. Mofaz travaille à son propre plan de paix qui préconise l’établissement immédiat d’un État palestinien avec des frontières provisoires, accompagné en parallèle de pourparlers sur les dossiers liés au statut final (les réfugiés et Jérusalem, notamment).
(Source : AFP)
Shaul Mofaz, 62 ans, qui préside la puissante commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset (Parlement), a entamé hier une visite à Paris et à Berlin, à la tête d’une délégation parlementaire. Il a souligné qu’il demanderait aux dirigeants européens de ne pas soutenir la démarche palestinienne à l’ONU. « Je leur dirai très clairement que nous sommes hostiles à un processus unilatéral à l’ONU et à tout soutien à ce processus », a-t-il expliqué. « Étant donné les grands bouleversements en cours dans la région, il est très difficile de prédire ce qui va se passer. Dans ce contexte, un conflit israélo-palestinien pourrait mener à une réalité très difficile », a estimé cet ancien militaire, chef d’état-major lorsque a éclaté la deuxième intifada palestinienne en 2000.
Si M. Mofaz s’aligne sur la position du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu en ce qui concerne la reconnaissance d’un État palestinien, il accuse en revanche le Premier ministre de n’avoir aucune alternative. « À mon grand regret, l’actuel gouvernement israélien (...) n’a aucun plan qu’il peut mettre sur la table et dire : c’est notre proposition », déplore-t-il. Selon lui, il est crucial pour Israël et l’ensemble de la région que la dynamique du processus de paix soit relancée : « Face à cette vague (de soulèvements populaires dans le monde arabe), nous n’avons d’autre choix que de redémarrer un processus avec les Palestiniens, processus qui stabilisera la région. » Depuis deux ans, M. Mofaz travaille à son propre plan de paix qui préconise l’établissement immédiat d’un État palestinien avec des frontières provisoires, accompagné en parallèle de pourparlers sur les dossiers liés au statut final (les réfugiés et Jérusalem, notamment).
(Source : AFP)
Le n° 2 de l’opposition israélienne, Shaul Mofaz, s’est dit opposé à la reconnaissance d’un État Palestinien à l’ONU, qui risque de déclencher un conflit avec Israël, mais est favorable à son existence dans des frontières provisoires. « Une déclaration unilatérale pourrait faire descendre les Palestiniens dans les rues pour manifester et, Dieu nous en préserve, cela risque...
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