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Moyen Orient et Monde - Égypte

L’armée tient à la tenue des législatives en septembre

L’armée égyptienne, qui dirige le pays depuis la démission du président Hosni Moubarak, entend toujours tenir les élections législatives en septembre, a indiqué dimanche soir une source militaire alors que le débat sur un report du scrutin s’intensifie. Cette source réagissait à des déclarations du vice-Premier ministre Yahia el-Gamal, qui a affirmé selon elle sur une chaîne de télévision que le Conseil suprême des forces armées avait donné son accord à un report des élections à décembre.
En mars, les Égyptiens avaient, lors d’un référendum, validé le calendrier de l’armée en disant « oui » à la tenue d’une élection législative d’abord puis à l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Toutefois, de nombreux groupes et personnalités se sont inquiétés ces dernières semaines du fait que des législatives en septembre pourraient voir les Frères musulmans rafler la mise face à des partis laïcs encore faibles ou en cours de formation. Le Premier ministre Essam Charaf avait évoqué la semaine dernière un report du scrutin pour permettre aux partis de mieux s’organiser.
Sur un autre plan, le vice-Premier ministre el-Gamal a également accusé dimanche soir les États-Unis et Israël d’attiser les tensions religieuses en Égypte, avec pour objectif d’affaiblir le pays, selon l’agence officielle MENA. L’Égypte connaît depuis des mois une montée des tensions confessionnelles. En mai, le pouvoir égyptien a cherché à apaiser la communauté copte, qui représente 6 à 10 % de la population, en annonçant la préparation d’une loi qui lèverait les restrictions à l’édification d’églises dans le pays.
Parallèlement, le magnat égyptien de l’acier Ahmad Ezz est l’objet de nouvelles accusations pour profits abusifs et détournement de fonds publics, rapportait l’agence officielle MENA. Ezz est déjà emprisonné depuis le 17 février dans l’attente d’un procès pour dilapidation présumée de fonds publics. Le parquet égyptien a engagé de nouvelles poursuites contre Ezz, notamment pour acquisition illégale d’actions de la société el-Dekheila Steel, filiale d’Ezz Steel, entre 1999 et 2001, opération qui aurait rapporté des profits illicites de 115,3 millions de dollars, indique MENA. Dans une lettre envoyée de sa prison aux médias, Ahmad Ezz affirme que les charges retenues contre lui sont infondées et qu’un procès équitable démontrera son innocence.

(Source : agences)
L’armée égyptienne, qui dirige le pays depuis la démission du président Hosni Moubarak, entend toujours tenir les élections législatives en septembre, a indiqué dimanche soir une source militaire alors que le débat sur un report du scrutin s’intensifie. Cette source réagissait à des déclarations du vice-Premier ministre Yahia el-Gamal, qui a affirmé selon elle sur une chaîne de...

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