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Lifestyle - Événements

Magida el-Roumi, une étoile dans le ciel de Jounieh

Le Festival international de Jounieh a choisi la divine Magida el-Roumi pour lancer, samedi, ses festivités qui s’étendent jusqu’au 3 juillet dans l’ancien souk de la ville et ses environs.

Magida el-Roumi a été la reine des cœurs ce samedi soir au stade Fouad Chéhab. (Sky Beyrouth)


Le concert donné par Magida el-Roumi à l’ouveture du Festival international de Jounieh a eu lieu au stade Fouad Chéhab pour le plus grand plaisir des admirateurs, emportés par la voix puissante de la diva, sanglée d’une robe blanche en satin. La chanteuse s’est vu décerner, à la fin du concert, les insignes de l’ordre national du Cèdre par le président de la République, le général Michel Sleiman.
Plusieurs personnalités politiques, dont notamment le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwaji, et les chefs du CPL, le général Michel Aoun, et des Forces libanaises, Samir Geagea, ont aussi assisté à ce concert qui a propulsé la diva au firmament de Jounieh. Inaugurant le récital par une prière adressée à Notre-Dame de Harissa, Magida lui a demandé de guider les chefs politiques vers le dialogue dans l’intérêt du pays et ses citoyens.
La voix de la cantatrice s‘est ensuite élevée, libre et puissante. Magida a attaqué son répertoire avec des chansons d’amour et des chansons patriotiques reprises par un public averti. (Aam yiss’alouni, Malik albi, Chouf chouf, Kalimat, Ya Beyrouth, et Rajeh yit’aammar, en hommage à feu Zaki Nassif).
La diva s’est approprié la scène, la peuplant de sa présence fière et passionnée. Sa voix de cristal a parcouru les notes les plus basses et les plus hautes sans accident de parcours, entonnant des textes qui chantent la force de la révolte et l’amour de la patrie.
Sur l’écran géant installé pour l’occasion, des portraits de son père, le célèbre compositeur Halim el-Roumi, décédé en 1983, défilaient. Pour lui rendre hommage, elle a chanté une chanson de sa composition. Une série d’images et de diapositives montrant différentes régions du Liban (Raouché, Jbeil, Jounieh etc.) ont ensuite été projetées avec le texte suivant : « le Liban est plus qu’un pays, le Liban est un message », phrase prononcée par Jean-Paul II lors de sa visite au Liban.
Les photographies projetées ont mis en exergue la beauté du pays. La scène a été ensuite soudain investie par trois mimes, dont un qui lui a présenté des roses alors qu’elle présentait Chouf, chouf. Une mise en scène excellente.
La municipalité, de concert avec les techniciens, a présenté ce qu’il y a de meilleur : graphismes, projections, éclairages, en unisson avec le son et le texte. Les dernières chansons patriotiques et folkloriques ont été accompagnées par une cinquantaine de danseurs mêlant dabké et divers rythmes de danse. Georges Cordahi, qui a présenté la chanteuse « dont la voix est une prière, une nation », a annoncé au terme du concert que Magida el-Roumi allait recevoir les insignes de l’ordre national du Cèdre des mains du président de la République en personne.
La diva, à certains moments, n’a pas eu besoin de chanter. Le public s’en est chargé. C’est son public, et Magida l’a su. Elle a été leur reine ce soir-là comme tous les autres soirs.
Le concert donné par Magida el-Roumi à l’ouveture du Festival international de Jounieh a eu lieu au stade Fouad Chéhab pour le plus grand plaisir des admirateurs, emportés par la voix puissante de la diva, sanglée d’une robe blanche en satin. La chanteuse s’est vu décerner, à la fin du concert, les insignes de l’ordre national du Cèdre par le président de la République, le...
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