L’association libanaise Rouwad Frontiers est inquiète de l’arrestation et de la remise des réfugiés syriens par l’État libanais à l’État syrien. En effet, le journal as-Safir a relaté dans son édition d’hier le cas d’un réfugié détenu par les autorités libanaises et qui a failli être remis à Damas, avant qu’il ne soit libéré sous la pression d’une forte mobilisation populaire. Quoi qu’il en soit, les autorités libanaises ne semblent pas agir conformément à la loi libanaise ni aux engagements internationaux du Liban, selon Rouwad Frontiers. Parmi ces engagements internationaux figure la « Convention contre la torture » de 1984, dont l’article 3 stipule : « Aucun État n’expulsera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre État où existent des motifs sérieux de croire que la personne en question risque d’être soumise à la torture. » Dans ce cadre, l’association demande à l’État libanais le respect de ses engagements et la libération de tous les réfugiés fuyant la répression sanglante en Syrie.
L’association libanaise Rouwad Frontiers est inquiète de l’arrestation et de la remise des réfugiés syriens par l’État libanais à l’État syrien. En effet, le journal as-Safir a relaté dans son édition d’hier le cas d’un réfugié détenu par les autorités libanaises et qui a failli être remis à Damas, avant qu’il ne soit libéré sous la pression d’une forte...