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Liban

« La stabilité du Liban dépend des développements en Syrie », affirme à l’OLJ le prince koweïtien Fahd al-Salem al-Ali al-Sabah

Le prince koweïtien, cheikh Fahd al-Salem al-Ali al-Sabah, a affirmé hier à L’Orient-Le Jour que « la stabilité du Liban dépend de ce qui se passe actuellement en Syrie. » Il a aussi indiqué « qu’il appréciait le pays du Cèdre où il a vécu plusieurs années à Choueifat. » L’émir koweïtien s’est exprimé ainsi à l’issue d’une conférence de presse tenue au siège de l’ONU, à New York, où il a eu des entretiens avec le président de l’Assemblée générale de l’ONU et ancien président de la Suisse, Joseph Deiss, avec un certain nombre de diplomates accrédités auprès de l’ONU et avec d’autres responsables.
L’objectif de cette visite aux États-Unis est avant tout humanitaire. En mai dernier, l’émir Fahd al-Salem al-Ali al-Sabah avait inauguré à Kowait City le premier forum du genre au Moyen-Orient, « Renewing Dialog for Peace and Advancing Freedom and Human Rights in Today’s World », parrainé par « The Fahd al-Salem Center for Dialogue among Civilizations and Defense of Liberty », « pour venir en aide à la souffrance du peuple », a-t-il dit. Faisant campagne pour cette cause, cheikh Fahd al-Salem al-Ali al-Sabah a mis l’accent sur l’importance de sa visite aux États-Unis pour permettre d’engager les dirigeants et représentants diplomatiques, les universitaires de renom, les ONG et les médias dans une série de projets portant sur les libertés individuelles et les valeurs démocratiques, y compris l’importance de l’éducation et la promotion du journalisme, et de promouvoir les médias traditionnels et sociaux qui peuvent jouer un rôle dans ce processus. Il a par ailleurs affirmé que « son site Twitter est visité par plus de 22 000 visiteurs par jour. Ce qui est assez significatif »!

« La Syrie devrait s’engager dans les réformes »
Profondément préoccupé par la violence croissante contre les civils en Libye et en Syrie, le prince koweïtien a condamné en termes très forts les abus commis contre le peuple libyen, notamment les abus sexuels contre les femmes en Libye. À cette occasion, le prince koweïtien a annoncé à la presse un engagement financier substantiel et une importante initiative visant à aider les peuples libyen et syrien et ceux qui sont dans les régions en crise au Moyen-Orient et en Afrique pour promouvoir la démocratie, le dialogue, les droits des femmes et des enfants et les droits de l’homme au Moyen-Orient. Il a refusé toutefois de donner le chiffre exact de cet engagement financier, selon ses convictions religieuses islamiques.
Il s’est contenté de déclarer : « Nous confirmons que ce centre continuera à aider les peuples libyen et syrien pour qu’ils accèdent aux droits auxquels ils aspirent. Nous envoyons un message clair à leurs dirigeants pour que la voix de leur peuple soit entendue de manière humanitaire. En fin de compte, ce sont les peuples qui restent et les dirigeants qui s’en vont », a-t-il lancé.
Le prince a clairement laissé entendre qu’il invitait le président syrien Bachar el-Assad à s’engager dans les réformes réclamées par son peuple, tout en notant qu’il n’appelait pas au changement de régime « car c’est au peuple syrien de décider ». Cheikh Fahd al-Salem al-Ali al-Sabah croit fermement que le renforcement du dialogue aux niveaux local, national et mondial est la base essentielle dans la résolution des conflits et c’est la voie qui mène vers la promotion des valeurs démocratiques, la liberté et les droits de l’homme au Moyen-Orient et dans le reste du monde.
Le prince koweïtien, cheikh Fahd al-Salem al-Ali al-Sabah, a affirmé hier à L’Orient-Le Jour que « la stabilité du Liban dépend de ce qui se passe actuellement en Syrie. » Il a aussi indiqué « qu’il appréciait le pays du Cèdre où il a vécu plusieurs années à Choueifat. » L’émir koweïtien s’est exprimé ainsi à l’issue d’une conférence de presse tenue au siège...
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