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Culture - Bipod

La robotique du corps...

Sur le ton d'une poupée désarticulée, un bref solo de danse contemporaine pour une femme. Muriel Romero, chorégraphe et danseuse espagnole, présente son spectacle « Catexis » au Masrah al-Madina, en explorant les interactions du son et du corps. Une gesticulation plus froide et sèchement robotique que séduisante.

Gestes mécaniques et précis.

Une scène totalement nue. Des rais de lumière en rondelles, carrés, rectangles, fuseaux allongés. Une danseuse, jambes dénudées, slips d'où déborde le bas des fesses, chemisier noir moulant, cheveux en chignon d'Attila au haut de la tête, profil d'aigle et chaussons noirs. Une femme, entre silhouette garçonne et amazone, offre ses gestes au gré des sons.
Tout d'abord cette bouche qui épouse la partition de Pablo Palacio, regorgeant de stridences et de cris de toutes sortes. Des bruits entre chuintement de balles, sifflement de serpents, appels en divers onomatopées, percussions rythmées, roulis des vagues de la mer, images zens et tonalités abruptes.
Pour ce flot désordonné de cadences syncopées et de bruits délibérément décousus, des gestes tout aussi syncopés et décousus. Dans une précision mécanique, sans aucun état d'âme, avec de généreuses coupures de lumière, laissant, pour un bon moment, les spectateurs dans un noir épais et profond.
Robot désarticulé, poupée molle, chiffonnée, démontée, gestuelle hystérique, tendue et nerveuse, cette chasse aux sons pour emboîter le pas aux mouvements du corps a quelque chose d'artificiel et de tiré par les cheveux.
Exploration vaine, agitée et parfois même involontairement comique ou burlesque quand elle n'est pas agaçante.
Une scène totalement nue. Des rais de lumière en rondelles, carrés, rectangles, fuseaux allongés. Une danseuse, jambes dénudées, slips d'où déborde le bas des fesses, chemisier noir moulant, cheveux en chignon d'Attila au haut de la tête, profil d'aigle et chaussons noirs. Une femme, entre silhouette garçonne et amazone, offre ses gestes au gré des sons.Tout d'abord cette bouche qui...

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