« L'économie mondiale est en route vers la reprise », estime dans une déclaration finale le « B8 », réunissant les principales organisations patronales d'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de France, du Japon, du Royaume-Uni, d'Italie et de Russie.
Les pays du G8 et du G20 (qui rassemble en sus les grands pays émergents) « doivent maintenant prendre de nouvelles décisions courageuses » en faveur de la croissance, ajoutent les patrons des patrons.
« Nous demandons donc à la présidence française de favoriser l'élaboration de règles appropriées en matière d'exigences de fonds propres et de liquidité, de normes comptables et d'audit adaptées et de mesures visant à stimuler les marchés du crédit et de la titrisation. Toutes ces mesures doivent être mises en œuvre sans nuire à la toute récente reprise du secteur privé », selon la déclaration.
Selon le B8, « l'objectif ultime de toutes les réformes financières doit être d'assurer aux entreprises l'accès à toutes les formes de financement à un coût raisonnable ».
De la même manière, estiment ces responsables patronaux réunis par la présidente du Medef Laurence Parisot, « le retour à une discipline budgétaire » doit se faire « sans pour autant augmenter l'imposition des entreprises ».
Le patronat mondial demande aussi la levée des « restrictions imposées en matière d'exportation, notamment en ce qui concerne le commerce des matières premières ».
Concernant la réforme du système monétaire international voulue par la France, Laurence Parisot a souhaité qu'il soit « déterminé par les marchés », avec « des changes flexibles ».
Enfin, le B8 estime que « toutes les sources potentielles d'énergie, y compris l'énergie nucléaire, doivent être envisagées afin d'assurer un « mix » énergétique équilibré et non discriminatoire, qui contribuera à la lutte contre le changement climatique ainsi qu'à la sécurité énergetique ». « Les gouvernements doivent développer un cadre international pour l'évaluation de la sûreté nucléaire », disent les patrons.