Aoun a précisé que ces projets de loi sont présentés maintenant car il ne faut pas attendre les catastrophes pour réagir, comme c'est le cas pour la prison de Roumieh. « Nous voulons remettre la responsabilité entre les mains du Parlement qui reste la première autorité, avant le pouvoir exécutif », a-t-il déclaré.
Selon le général Aoun, le nombre de détenus est en train d'augmenter et les prisons existantes ne peuvent pas les accueillir. C'est pourquoi il faut consacrer les sommes nécessaires à la construction de deux prisons, l'une au Nord et l'autre au Sud. Concernant l'électricité, il faut, estime Aoun, rééquiper et moderniser les centrales électriques. Enfin, il n'est pas normal, selon lui, que l'eau de pluie ne soit pas stockée et il ne faut pas attendre les grandes chaleurs de l'été pour y songer.
Aoun a critiqué au passage ceux qui croient que le centre-ville est tout le Liban. « Ils l'ont donc reconstruit et ils ont oublié tout le reste », a-t-il affirmé à ce propos.
Aoun a encore précisé qu'il a recours à ce procédé pour éviter la paralysie de l'État. Il a ajouté que par le biais des projets de loi présentés au Parlement, celui-ci peut décider de l'ouverture des crédits nécessaires pour la réalisation de ces projets, d'autant que la situation du ministère des Finances ne permet pas d'utiliser la voie gouvernementale, même si un nouveau gouvernement est formé.
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