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Sport - Basket-ball - Championnat d’Asie de l’Ouest

Le Club sportif obtient un sursis face au Jalaa

Le Club sportif de Beyrouth a réussi à revenir à la hauteur du club syrien de Jalaa, avec deux victoires pour chacune des deux équipes, en remportant la quatrième manche qui opposait hier les deux clubs à Manara (85-77).

Ali Mahmoud a été le principal artisan de la victoire du Riyadi hier, en étant au four et au moulin, remportant tous ses duels et marquant surtout une vingtaine de points.Photo Sarkis Yeretsian

Pour le deuxième jour consécutif, le Club sportif se trouvait amputé de son plus précieux soutien, avec la décision pour le moins saugrenue des autorités de maintenir leur interdiction aux supporters libanais de pénétrer l'enceinte de la salle Saëb Salam. Mais les joueurs avaient démontré qu'ils pouvaient faire avec, et ce qu'ils avaient réalisé la veille, on pouvait penser qu'ils pouvaient le rééditer hier.
On ne change pas une équipe qui gagne, c'est un dicton bien connu dans le monde du sport, et l'entraîneur Abou-Chacra l'appliquait à la lettre en débutant la rencontre avec la même formation concoctée lors du troisième match, à savoir les deux Ali, Mahmoud et Kanaan, encadrés par les étrangers Loren Woods et Nate Johnson, avec Omar Turk en électron libre.
Les faits donnaient raison au coach du Riyadi, qui prenait la rencontre par le bon bout et menait rapidement 7-0, puis 18-7, avant de lever un peu le pied et terminer le premier quart avec un petit avantage de cinq points (23-18).
La rencontre semblait se limiter au duel Ali Mahmoud-Michel Maadanli, les deux meilleurs joueurs assurément dans chaque camp qui multipliaient les paniers, les passes décisives et alimentaient le jeu offensif des deux équipes. Ces deux dernières présentaient dans le deuxième quart-temps une copie presque conforme au premier, et le score au tableau d'affichage était quasi identique lors de cette deuxième dizaine, 23-16, ce qui donnait au total une marge de 12 points aux champions du Liban à la pause (46-34).

Le dénouement à Alep
Le retour des vestiaires s'annonçait un peu plus animé, mais la rencontre ne décollait pas vraiment, même si les Syriens réagissaient tant bien que mal en bousculant les Libanais et essayant de les pousser dans leurs derniers retranchements, mais on avait l'étrange impression (peut-être est-ce dû à l'absence de spectateurs) que tout le monde se contentait du résultat et acceptait tacitement d'ajourner le dénouement définitif de cette finale pour la dernière manche prévue la semaine prochaine à Alep. Le résultat pourtant bougeait un peu, l'équipe de Jalaa grignotant à la fin de ce troisième quart un peu de son retard en revenant à huit points (61-53), ce qui laissait présager une fin de match un peu plus passionnante.
Effectivement, Jalaa montrait dans la dernière ligne droite (du moins les premières minutes) un tout autre visage.
Après avoir réussi pendant trente minutes à endormir leurs adversaires par leur jeu soporifique, les Syriens accéléraient soudainement et pressaient les Libanais qui perdaient pied et se faisaient rejoindre (63-62) à quatre minutes de la fin. Mais Abou-Chacra, qui veillait au grain, eut tôt fait de réveiller ses troupes et de les remettre sur les rails, pour reprendre le large et terminer la rencontre en trombe, sur le score de 85 à 77.
La finale de ces championnats d'Asie de l'Ouest se jouera finalement lundi prochain, à Alep, dans l'antre du Jalaa, au milieu de supporters déchaînés qui soutiendront leurs favoris jusqu'au bout... Mais le retour de Jean Abdelnour dans l'équipe, comme l'a annoncé hier le coach du Club sportif, et la possible venue de Ismaïl Ahmad pour renforcer l'effectif peuvent changer la donne et permettre aux Libanais de déjouer les pronostics...
Pour le deuxième jour consécutif, le Club sportif se trouvait amputé de son plus précieux soutien, avec la décision pour le moins saugrenue des autorités de maintenir leur interdiction aux supporters libanais de pénétrer l'enceinte de la salle Saëb Salam. Mais les joueurs avaient démontré qu'ils pouvaient faire avec, et ce qu'ils avaient réalisé la veille, on pouvait penser qu'ils...
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