Rechercher
Rechercher

Liban

Selon le « New York Times », les troubles en Syrie peuvent entraîner une déstabilisation au Liban

Dans un éditorial, le New York Times a prédit hier que la poursuite des troubles en Syrie va mettre un terme aux rêves américains de parvenir à un accord de paix dans la région. Selon le journal, bien qu'étant occupés par la guerre en Libye à laquelle ils participent avec leurs alliés, les Américains suivent de près ce qui se passe dans les autres pays arabes, notamment en Syrie. Des responsables américains auraient ainsi déclaré au quotidien que l'intifada en Syrie est plus large que prévu et se déroule dans plusieurs régions du pays en mobilisant différents groupes religieux, dont les sunnites traditionnellement favorables au président Bachar el-Assad. Le quotidien précise que l'ambassadeur des États-Unis à Damas Robert Ford conseille au président syrien de cesser de tirer sur le peuple. Selon le New York Times, tout en appuyant les demandes de changement exigées par l'intifada syrienne, les responsables américains ne cachent pas leur inquiétude face aux développements dans ce pays d'autant que les problèmes en Syrie pourraient entraîner une déstabilisation dans les pays voisins comme le Liban et Israël.
Le quotidien rappelle que pendant deux ans, le président Obama a tenté de pousser la Syrie à s'éloigner de l'Iran et à mener des négociations de paix avec Israël, ce qui lui a valu d'essuyer des critiques aux États-Unis de la part des républicains notamment qui considéraient que cette politique ne mènera nulle part avec un des régimes les plus durs de la région. Mais maintenant, les responsables américains craignent que les troubles en Syrie et en Jordanie n'augmentent l'isolement d'Israël, déjà bien dérangé par la chute du président égyptien Hosni Moubarak et qui vit dans l'angoisse que le nouveau régime en Égypte refuse de reconnaître l'accord de Camp David.
Le quotidien new-yorkais estime que le cas syrien est le plus urgent à traiter, car il risque de poser un véritable problème à l'administration américaine si le président syrien continue de recourir à la répression. Des analystes estiment que l'administration américaine hésitera à exercer de fortes pressions sur le président Assad de crainte que le régime ne soit remplacé par des islamistes. Mais un haut responsable américain, qui a requis l'anonymat, a estimé que l'avenir du président Assad est flou. Selon lui, il a perdu sa capacité d'être un partenaire de la paix, car son gouvernement n'est plus crédible devant son peuple. Mais le responsable a répété qu'il est impossible d'aboutir à une paix globale dans la région sans la Syrie.
Dans un éditorial, le New York Times a prédit hier que la poursuite des troubles en Syrie va mettre un terme aux rêves américains de parvenir à un accord de paix dans la région. Selon le journal, bien qu'étant occupés par la guerre en Libye à laquelle ils participent avec leurs alliés, les Américains suivent de près ce qui se passe dans les autres pays arabes, notamment en...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut