L'impasse est réelle mais elle prouve au moins une seule chose : que le système politique de ce pays est définitivement et irrémédiablement en panne.
Quelle que soit la majorité au pouvoir, quels que soient les enjeux politiques qui pèsent dans la balance et qui doivent impérativement être pris en compte dans le processus de formation du nouveau gouvernement, les institutions bloquent dès que la confiance réciproque des parties n'est plus là.
Cela fait un moment d'ailleurs que cette confiance est aux abonnés absents. Et pour cause. Le renversement brutal de la majorité parlementaire - au grand dam des électeurs qui, c'est sûr, se sont demandés pourquoi ils avaient pris la peine d'exprimer leur vote - via un changement d'alliance qui se voulait d'apparence démocratique, n'a pas eu le résultat escompté.
Loin de faire illusion, ce changement a jeté un froid. Il a disloqué la scène politique de l'ancienne opposition, alors qu'il était censé l'unir, dans un même élan, et former un gouvernement à une vitesse record.
Côté 14 Mars, ce traitement de choc a certes eu pour effet de rapprocher tous les pôles d'un rassemblement de plus en plus en mal d'inspiration, mais il n'a pas vraiment eu les résultats espérés. Bien sûr, la peur a été brisée, les chemises noires renvoyées au placard et la liberté d'expression érigée en leitmotiv national.
Sauf que... Des deux côtés de l'échiquier politique, les forces sont désormais égales, elles s'équilibrent dans un statu quo malsain que rien ne semble vouloir briser.
Un scénario auquel les Libanais sont désormais familiers, puisqu'à chaque changement de gouvernement, ce sont des mois de vide institutionnel qui se succèdent, inévitablement.
L'impulsion viendra-t-elle, pour une fois, et pour l'histoire, des responsables politiques eux-mêmes, dans un Moyen-Orient plus que jamais en proie à des mutations historiques ?
Quelle que soit la majorité au pouvoir, quels que soient les enjeux politiques qui pèsent dans la balance et qui doivent impérativement être pris en compte dans le processus de formation du nouveau gouvernement, les institutions bloquent dès que la confiance réciproque des parties n'est plus là.
Cela fait un moment d'ailleurs que cette confiance est aux abonnés absents. Et pour cause. Le renversement brutal de la majorité parlementaire - au grand dam des électeurs qui, c'est sûr, se sont demandés pourquoi ils avaient pris la peine d'exprimer leur vote - via un changement d'alliance qui se voulait d'apparence démocratique, n'a pas eu le résultat escompté.
Loin de faire illusion, ce changement a jeté un froid. Il a disloqué la scène politique de l'ancienne opposition, alors qu'il était censé l'unir, dans un même élan, et former un gouvernement à une vitesse record.
Côté 14 Mars, ce traitement de choc a certes eu pour effet de rapprocher tous les pôles d'un rassemblement de plus en plus en mal d'inspiration, mais il n'a pas vraiment eu les résultats espérés. Bien sûr, la peur a été brisée, les chemises noires renvoyées au placard et la liberté d'expression érigée en leitmotiv national.
Sauf que... Des deux côtés de l'échiquier politique, les forces sont désormais égales, elles s'équilibrent dans un statu quo malsain que rien ne semble vouloir briser.
Un scénario auquel les Libanais sont désormais familiers, puisqu'à chaque changement de gouvernement, ce sont des mois de vide institutionnel qui se succèdent, inévitablement.
L'impulsion viendra-t-elle, pour une fois, et pour l'histoire, des responsables politiques eux-mêmes, dans un Moyen-Orient plus que jamais en proie à des mutations historiques ?
L'impasse est réelle mais elle prouve au moins une seule chose : que le système politique de ce pays est définitivement et irrémédiablement en panne.Quelle que soit la majorité au pouvoir, quels que soient les enjeux politiques qui pèsent dans la balance et qui doivent impérativement être pris en compte dans le processus de formation du nouveau gouvernement, les institutions bloquent...