Souvenez-vous, c'était le 14 mars 2005. Ni Facebook, ni Twitter, ni même le concept de réseau social.
Juste la rage au ventre, juste le cœur entre les mains et une volonté de fer. Une volonté d'en finir avec les limites impalpables mais toujours omniprésentes d'un régime policier autoritaire directement inspiré de l'Est. Au-delà des frontières, au-delà de la chaîne de montagne de l'Anti-Liban.
Aujourd'hui, la léthargie règne en maître dans les rues de Beyrouth. L'ennui presque.
Mais au loin, la foule qui vibre dans le monde arabe n'en finit pas d'envoyer des ondes positives en direction du Liban. Ceux qui érigent la Tunisie en modèle, ceux qui n'en finissent pas de vanter les mérites de la révolution du Jasmin semblent oublier les caractéristiques du cèdre. Millénaire, fort, enraciné. Rien ne peut venir à bout de ce petit miracle de la nature.
Un miracle qui renaît petit à petit, non seulement sur le terrain, c'est-à-dire dans la tête des citoyens, et ce depuis la chute du gouvernement Saad Hariri, mais également plus récemment dans les grandes sphères, celles dans lesquelles évoluaient depuis plus de quatre ans ces mêmes responsables qui ont initié la grand-messe du 14 mars 2005.
Ces derniers ont l'air terriblement décidés à quitter un piédestal qui ne leur a été offert qu'au prix d'un nombre incalculable de concessions.
Se sont-ils enfin rendu compte ? Toutes ces scènes de soulèvement populaires ont-elles réveillé, dans l'inconscient collectif du 14 Mars, un petit quelque chose capable de se transformer une nouvelle fois encore - mais de manière définitive - en phénomène populaire incontestable, irréfutable et mille fois plus légitime qu'une nouvelle majorité imposée, parachutée et venue de l'Est ? Les prochains jours le diront. En attendant, il n'y a plus qu'à espérer un juste retour des choses. Un effet papillon, boomerang. Bref, une soudaine, inespérée et plus que bienvenue prise de conscience collective.
Juste la rage au ventre, juste le cœur entre les mains et une volonté de fer. Une volonté d'en finir avec les limites impalpables mais toujours omniprésentes d'un régime policier autoritaire directement inspiré de l'Est. Au-delà des frontières, au-delà de la chaîne de montagne de l'Anti-Liban.
Aujourd'hui, la léthargie règne en maître dans les rues de Beyrouth. L'ennui presque.
Mais au loin, la foule qui vibre dans le monde arabe n'en finit pas d'envoyer des ondes positives en direction du Liban. Ceux qui érigent la Tunisie en modèle, ceux qui n'en finissent pas de vanter les mérites de la révolution du Jasmin semblent oublier les caractéristiques du cèdre. Millénaire, fort, enraciné. Rien ne peut venir à bout de ce petit miracle de la nature.
Un miracle qui renaît petit à petit, non seulement sur le terrain, c'est-à-dire dans la tête des citoyens, et ce depuis la chute du gouvernement Saad Hariri, mais également plus récemment dans les grandes sphères, celles dans lesquelles évoluaient depuis plus de quatre ans ces mêmes responsables qui ont initié la grand-messe du 14 mars 2005.
Ces derniers ont l'air terriblement décidés à quitter un piédestal qui ne leur a été offert qu'au prix d'un nombre incalculable de concessions.
Se sont-ils enfin rendu compte ? Toutes ces scènes de soulèvement populaires ont-elles réveillé, dans l'inconscient collectif du 14 Mars, un petit quelque chose capable de se transformer une nouvelle fois encore - mais de manière définitive - en phénomène populaire incontestable, irréfutable et mille fois plus légitime qu'une nouvelle majorité imposée, parachutée et venue de l'Est ? Les prochains jours le diront. En attendant, il n'y a plus qu'à espérer un juste retour des choses. Un effet papillon, boomerang. Bref, une soudaine, inespérée et plus que bienvenue prise de conscience collective.
Souvenez-vous, c'était le 14 mars 2005. Ni Facebook, ni Twitter, ni même le concept de réseau social.Juste la rage au ventre, juste le cœur entre les mains et une volonté de fer. Une volonté d'en finir avec les limites impalpables mais toujours omniprésentes d'un régime policier autoritaire directement inspiré de l'Est. Au-delà des frontières, au-delà de la chaîne de montagne de...