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Économie - Liban - Conférence

L’évolution de la réglementation, outil indispensable au développement des fusions et acquisitions

Les cabinets d'avocats SNR Denton et Chedid ont organisé jeudi une conférence soulignant la nécessité de faire évoluer la réglementation pour favoriser la réalisation de fusions et acquisitions, mettant aussi l'accent sur l'importance d'une approbation rapide des lois sur le partenariat public-privé (PPP).

Les fusions-acquisitions, le partenariat entre les secteurs public et privé (PPP), ainsi que la finance islamique ont été les sujets débattus lors d'une conférence organisée jeudi à Beyrouth par les cabinets d'avocats SNR Denton et Chedid.
À cette occasion, le bâtonnier de l'ordre de Beyrouth, Amal Haddad, a loué le rôle-clé que joue le secteur bancaire dans l'économie libanaise, dont le montant des dépôts dépasse aujourd'hui les 100 milliards de dollars, ajoutant que « le nombre de banques, qu'elles soient commerciales ou islamiques, ne cesse d'augmenter au Liban », et soulignant qu'« il est indispensable que cette évolution soit accompagnée d'un développement de la réglementation ».
Le président du département juridique de la Bank Audi, Chahdan Jebayli, et Paul Davies, associé au sein de SNR Denton, ont abordé le sujet de la réglementation et des avantages financiers d'une fusion ou d'une acquisition, qui peuvent mener à d'importantes réductions de coûts et à l'ouverture à de nouveaux marchés.

Partenariat public-privé
Le deuxième thème de la conférence était la nécessité de mettre en place des PPP au Liban et dans la région. Les participants ont souligné à cet égard la nécessité d'accélérer le processus de vote de ce projet au Liban, les PPP constituant une alternative incontournable pour combler les nombreux besoins du pays en matière d'infrastructure.
Sur le plan régional, l'associé gérant au sein de SNR Denton, Neil Cuthbert, a rappelé que des projets d'envergure, essentiellement dans les secteurs de l'énergie et du transport, ont été réalisés depuis 2007, pour un montant de 90 milliards de dollars - d'où la nécessité de faire évoluer la législation sur le PPP pour faciliter leur financement, en y intégrant la manne financière du secteur privé. M. Cuthbert a indiqué que l'application du PPP était en bonne voie dans la région, étant donné qu'il existe une loi actuellement à l'étude à Dubaï, au Koweït et en Jordanie.
Il a également fait le point des nombreux avantages du PPP - et les désavantages -, rappelant les frais importants du processus d'appel d'offres ainsi que la complexité des contrats à effectuer.

La finance islamique
Dernier thème abordé au cours de la conférence, la finance islamique, dont les principes ont été présentés par Mudassir Siddiqui, également associé au sein de SNR Denton.
De son côté, le conseiller du conseil d'administration de la BLOM Bank, Ghassan Chammas, a souligné que les fonds investis dans des contrats islamiques en 2010 ont atteint 52 milliards de dollars. Ces fonds sont investis notamment dans des capitaux propres (19,5 milliards) et dans l'immobilier (3,5 milliards). « Le Liban pourrait devenir une plate-forme régionale pour la finance islamique car il recèle des avantages comme le secret bancaire et des lois bancaires (notamment fiduciaires) qui sont uniques dans la région, et qui favorisent le développement des contrats islamiques », a-t-il conclu.
Les fusions-acquisitions, le partenariat entre les secteurs public et privé (PPP), ainsi que la finance islamique ont été les sujets débattus lors d'une conférence organisée jeudi à Beyrouth par les cabinets d'avocats SNR Denton et Chedid. À cette occasion, le bâtonnier de l'ordre de Beyrouth, Amal Haddad, a loué le rôle-clé que joue le secteur bancaire dans l'économie libanaise,...
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