En réalité, celui-ci a totalisé 46,6 milliards, selon les chiffres du ministère publiés cette semaine. En effet, les recettes douanières ainsi que les revenus générés par les entreprises d'État se sont tous deux montrés plus importants que prévu. Au niveau des investissements et des dépenses courantes, ces derniers se sont alignés sur les projections initiales, a également indiqué le gouvernement.
Le déficit budgétaire actuel de la Syrie est globalement inférieur aux prévisions, car le gouvernement prédit le montant des revenus générés par les exportations de pétrole brut en se basant sur un prix bien en dessous de celui en cours sur les marchés internationaux. Les exportations de pétrole brut continuent de représenter entre 20 et 25 % du revenu budgétaire syrien. En ce qui concerne le budget de 2009, ce dernier s'est fondé sur un prix, pour le baril de brut léger et le baril de brut lourd, de 51 et 42 dollars respectivement.
En outre, les dépenses réelles d'investissement sont généralement bien inférieures que prévu, en raison des difficultés de l'État syrien à mettre en place ses projets - même si, l'an dernier, les dépenses d'investissement se sont alignées sur les prévisions, totalisant un montant de 275 milliards de livres.
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En coopération avec : The Syria Report