Rechercher
Rechercher

Liban

Droits de l’homme : un accord de financement entre l’Union européenne et le Liban

10 millions d'euros : c'est la somme que va verser l'Union européenne pour le « renforcement de la démocratie et des droits de l'homme » au Liban. La signature de l'accord de financement a été applaudie par la petite assemblée réunie hier matin au ministère d'État pour la Réforme administrative. Le programme sera appliqué sur quatre ans et comprend trois domaines.
Une partie de la somme est destinée au soutien à la réforme pénitentiaire, en particulier le transfert de la gestion des prisons du ministère de l'Intérieur vers le ministère de la Justice. La délégation pour l'Union européenne explique en effet qu'il faut « former le personnel du ministère » à cette nouvelle tâche.
La protection des travailleurs migrants, notamment des femmes travailleuses domestiques, représente une des composantes majeures de l'accord de financement. Cet accord va aider le ministère du Travail à améliorer leurs conditions de travail, tant sur le plan légal que sur le plan social. « Nous allons poursuivre les initiatives en cours dans ce domaine », précise une membre de la délégation européenne.
Surtout, 5,6 millions d'euros vont subventionner les initiatives des associations de la société civile dont l'action est tournée vers le développement socio-économique du pays. Une partie ira au soutien pour la réforme électorale.
L'autre partie, 2,5 millions d'euros, est destinée au programme Afkar III qui aide financièrement et techniquement des projets associatifs. Afkar, né en 2004, est financé par l'UE et « encourage les associations à coordonner leurs activités pour que leurs initiatives aient plus d'impact », résume une responsable du programme. De nombreuses associations ont déjà bénéficié du soutien d'Afkar, et leurs actions ont eu des effets concrets sur la vie quotidienne. Par exemple, un des projets a permis l'amélioration de l'image des femmes dans les manuels scolaires.
Avec le lancement d'Afkar III, de nouvelles associations pourront présenter leurs initiatives. Le processus reste le même que pour Afkar I et II : les ONG soumettent leur projet, puis les responsables d'Afkar les étudient et les évaluent. Ensuite, ils choisissent ceux qui recevront une subvention et une aide technique. En effet, l'organisme ne se contente pas seulement de financer les associations, mais effectue un suivi des initiatives en cours. Afkar propose aussi des formations pour les personnels des ministères qui sont amenés à travailler avec des ONG.
10 millions d'euros : c'est la somme que va verser l'Union européenne pour le « renforcement de la démocratie et des droits de l'homme » au Liban. La signature de l'accord de financement a été applaudie par la petite assemblée réunie hier matin au ministère d'État pour la Réforme administrative....
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut