"Nous vous appelons à ne pas travailler avec les services de renseignements militaires", a dit Qaraawi.
"Montrez votre refus de cette claire injustice qui pèse sur vous et qui est, sans aucun doute, le fait du Hezbollah", a-t-il ajouté.
Cette déclaration intervient alors que le Liban est traversé par de vives tensions au sujet du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé d'enquêter sur l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le Hezbollah, le plus puissant mouvement militaire au Liban, est convaincu que ce tribunal de l'ONU l'impliquera dans l'assassinat et a mis en garde contre l'arrestation de ses membres. Il estime que cette instance est à la solde d'Israël.
Le camp du Premier ministre Saad Hariri refuse de son côté tout compromis dans l'enquête sur l'assassinat de son père.
Les avertissements du Hezbollah font craindre de nouvelles violences au Liban, qui a déjà connu une guerre civile (1975-1990), des conflits destructeurs entre Israël et le parti chiite, et des heurts intercommunautaires sanglants en mai 2008.
En septembre 2009, les brigades d'Abdallah Azzam avaient revendiqué des tirs de roquettes du Liban-Sud en direction d'Israël.
Abdallah Azzam est un cheikh palestinien considéré comme le père du jihad en Afghanistan et le mentor du chef d'el-Qaëda, Oussama ben Laden. Il a été assassiné en 1989.
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