À l’affiche

Secretariat,

de Randall Wallace

Avec Diane Lane et John Malkovich.

D'abord, il faut une petite mise au point. Secretariat n'a rien à voir avec un film sur le monde des employées de bureaux appelées secrétaires. Il était communément d'usage de donner un nom distinctif et qui n'existait pas auparavant aux chevaux qui allaient participer à des courses nationales. Secretariat est donc le nom donné à l'étalon Red par Penny Chenery (Diane Lane) à la mort de son père. Alors qu'elle n'était qu'une housewife vivant tranquillement avec sa petite famille, le père de Chenery décède laissant une ferme magnifique et une étable importante. C'est alors que la jeune femme prend les rênes en main (c'est le cas de le dire) et va mener son gentil poulain à la victoire, appelée Triple Crown.
Produit par la maison Walt Disney, la note est déjà donnée. Le ton est au sirupeux et aux bons sentiments. Le cadre de l'époque est traité brièvement, même vaguement et dommage pour Malkovich, dont le personnage, fort sympathique d'ailleurs, est jeté seul en pâture dans ce mélodrame familial.
Secrétariat est un film à voir en famille. Dommage que la projection ne soit pas tombée à l'époque des fêtes, car c'est cet esprit qui y règne vraiment. Pour les fans de chevaux, il y a mieux bien sûr comme l'excellent Seabiscuit. Mais Secretariat se laisse voir agréablement. Car qui n'aime pas voir des « happy endings » et des histoires d'amour, car c'en est une. Entre une femme et un cheval.