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Économie - Coopération

David Cameron en Chine pour conclure de gros contrats

Le Premier ministre britannique a qualifié sa visite de « mission commerciale d'importance vitale ».
Le Premier ministre britannique David Cameron a entamé hier une visite officielle de deux jours en Chine avec l'espoir de voir les entreprises britanniques signer de gros contrats, mais la question incontournable des droits de l'homme risque d'alourdir l'atmosphère.
Pour sa première visite officielle en Chine, qu'il a lui-même qualifiée de « mission commerciale d'importance vitale », le locataire de Downing Street est arrivé avec quatre de ses ministres et 43 patrons de grandes entreprises.
« Je veux mettre la Grande-Bretagne en contact avec les pays à la croissance la plus rapide, a déclaré M. Cameron à la télévision Sky News. Donc je suis fier que nous ayons emmené ici une délégation commerciale vraiment importante, encore plus importante que celle que nous avions emmenée en Inde. »
Le Premier ministre britannique a assuré être accompagné des sociétés et des marques britanniques « les plus connues » dans l'espoir de décrocher d'importants accords commerciaux. Dans une tribune au Wall Street Journal mardi, il a indiqué s'attendre à la signature de contrats d'un montant cumulé de « plusieurs milliards de dollars ».
« Notre objectif est de conclure plus de 40 accords spécifiques dans tous les domaines de notre relation bilatérale, du commerce au développement durable, de la culture à l'éducation », a écrit le Premier ministre britannique.
David Cameron a été reçu mardi après-midi par son homologue Wen Jiabao dans l'imposant palais de l'Assemblée du peuple. M. Wen a déclaré « hautement apprécier » la « coopération amicale » entre Londres et Pékin.
« Mon nouveau gouvernement tient en très haute estime la relation entre la Grande-Bretagne et la Chine, et nous pensons qu'il s'agit là d'un domaine où doit s'appliquer une grande continuité avec le gouvernement précédent », a répondu M. Cameron.
Ce dernier devait également s'entretenir durant sa visite avec le président Hu Jintao.
Le chef du gouvernement britannique est le premier dirigeant occidental à se rendre en Chine depuis l'attribution le 8 octobre du prix Nobel de la paix au dissident chinois emprisonné Liu Xiaobo, une récompense qui a ulcéré Pékin.
Ai Weiwei, artiste chinois connu au Royaume-Uni pour une exposition monumentale à la prestigieuse Tate Modern de Londres, a appelé lundi les dirigeants occidentaux à soulever à Pékin la question des droits de l'homme.
Les pays de l'Union européenne ont engagé une concertation sur la question de leur participation le 10 décembre à la remise du prix à Oslo, le gouvernement chinois exerçant des pressions pour dissuader diplomates et militants des droits de l'homme de se rendre à la cérémonie.
À la question de savoir s'il était difficile de soulever devant les dirigeants chinois le sujet des droits de l'homme ou celui du réchauffement climatique, David Cameron a répondu : « Nous avons des dialogues couvrant tous ces domaines. »
« Nous avons aussi un dialogue sur les droits de l'homme », a-t-il insisté en ajoutant : « Bien entendu, nous ne devons pas donner des leçons et prendre un ton dictatorial, mais c'est bien que nous ayons un dialogue sur ces sujets. »
La visite de M. Cameron intervient alors que la Grande-Bretagne, comme de nombreux autres pays occidentaux, cherche un nouveau souffle après la crise financière internationale et veut resserrer ses liens avec la Chine, deuxième économie mondiale qui affiche une croissance insolente frôlant les 10 %.
Les relations sino-britanniques ont traversé des turbulences il y a un an après l'échec du Sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, dont Londres avait imputé la responsabilité à Pékin, et l'exécution d'un citoyen britannique, apparemment déficient mental, pour trafic de drogue.
Après la Chine, M. Cameron se rendra à Séoul pour assister au sommet du G20 jeudi et vendredi.
Le Premier ministre britannique David Cameron a entamé hier une visite officielle de deux jours en Chine avec l'espoir de voir les entreprises britanniques signer de gros contrats, mais la question incontournable des droits de l'homme risque d'alourdir l'atmosphère.Pour sa première visite officielle en Chine, qu'il a lui-même qualifiée de « mission...
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