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Économie - Échos de Syrie

Rapport : le degré de corruption demeure élevé

L'indice de perception de la Syrie au classement annuel de l'organisation non gouvernementale Transparency International (TI) demeure très bas, selon les résultats de son Index 2010. La Syrie a été classée 127e à l'échelle mondiale, et 14e sur 19 pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), à l'Index de perception de la corruption (IPC) de TI, perdant une place au classement en comparaison avec l'an dernier, date à laquelle elle avait obtenu la 126e place.
L'IPC évalue le degré de « perception » de la corruption du secteur public de 178 pays dans le monde en se basant sur plusieurs sondages d'opinion effectués auprès de diverses entreprises. Les sondages portent sur les problèmes rencontrés, et comprennent des questions relatives « à la corruption des fonctionnaires publics, aux pots-de-vin versés dans le cadre des passations de marché, aux détournements de fonds publics et des questions sondant la solidité et l'efficacité des efforts du secteur public pour combattre la corruption », indiquent les auteurs du sondage.
Les pays qui ont obtenu la première place au classement sont le Danemark, la Nouvelle Zélande et Singapour, tandis que la Somalie était dernière au classement, précédée par le Myanmar (Birmanie) et l'Afghanistan. Dans la région MENA, le Qatar était en tête des pays arabes - et 19e au classement mondial - suivi par les Émirats arabes unis et Israël, tandis que l'Irak obtenait la 19e et dernière place au classement.
Mesurer le degré de corruption est, par définition, difficile, mais les hommes d'affaires syriens se plaignent régulièrement de l'augmentation significative de la corruption à l'échelle locale. Même si certains fonctionnaires publics tendent à minimiser l'importance des enquêtes internationales et critiquent - pas toujours à tort - leur irréalisme, peu d'entre eux nient le fait que la corruption est, depuis peu, en hausse. En 2005, la Syrie était 70e au classement de l'IPC.
Beaucoup plus récemment, certains hauts responsables au sein du gouvernement syrien ont débattu plus librement de ce problème. Le secteur public syrien, de gabarit important, et la bureaucratie qu'il comporte, est, selon beaucoup de ces responsables, considéré comme un facteur-clé en termes du haut degré de corruption régnant dans le pays.

editor@syria-report.com

En coopération avec : The Syria Report
L'indice de perception de la Syrie au classement annuel de l'organisation non gouvernementale Transparency International (TI) demeure très bas, selon les résultats de son Index 2010. La Syrie a été classée 127e à l'échelle mondiale, et 14e sur 19 pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), à l'Index de perception...
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