Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer, un ancien leader du Parti travailliste, a de son côté posé la question de la succession de M. Barak. « Seule une personnalité extérieure au parti peut prendre la direction des travaillistes », a-t-il plaidé. Jusqu'ici considéré comme très proche du ministre de la Défense, M. Ben Eliezer a assuré qu'il ne briguerait pas la succession de ce dernier, mais entendait « œuvrer au redressement du parti ».
Les travaillistes, en perte de vitesse, sont déchirés par des querelles internes. Deux de leurs ministres, Avishaï Braverman (Minorités) et Yitzhak Herzog (Affaires sociales), ont déjà annoncé leur candidature à la direction du parti. Selon les médias israéliens, M. Eini et le chef d'état-major sortant, le général Gaby Ashkenazi, envisageraient eux aussi de briguer la direction de la formation.
La date des élections primaires du Parti travailliste n'a pas été fixée et la législature s'achève normalement en octobre 2013. Toutefois, le Parti travailliste fait planer la menace de passer dans l'opposition si les négociations de paix avec les Palestiniens, relancées le 2 septembre à Washington, ne reprennent pas dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a indiqué hier qu'elle prévoyait de rencontrer la semaine prochaine le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui sera en visite aux États-Unis.
Enfin, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a évoqué hier avec M. Netanyahu le programme nucléaire de l'Iran lors d'une rencontre à Tel-Aviv, a affirmé à l'AFP une porte-parole de l'ambassade britannique. Les discussions, qualifiées de « très productives » selon la même source, ont également porté sur les tentatives de reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, selon un communiqué du bureau de M. Netanyahu.
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