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Culture - Événement

Un second anniversaire grandiose pour le « Doha Tribecca Film Festival »

Tapis rouge, paillettes, tuxedos et robes longues ont donné le coup d'envoi à cette seconde édition du DTFF. C'est donc dans une ambiance glamour que la ville de Doha a accueilli le Festival du film international, devenu un rendez-vous incontournable.

La directrice du festival, Amanda Palmer, posant avec l’acteur égyptien Adel Iman et l’actrice Nabila Obeid.

Katara, transformée en véritable village de cinéma, vit depuis mardi soir à l'heure du festival avec une organisation de taille. Sorte de palais des mille et une nuits aux ailes séparées par de larges esplanades, Katara a été spécialement aménagée pour les aficionados du film et les visiteurs du monde entier.
Créé en 2010 par cheikha al-Mayassa bint Hamad ben Khalifa al-Thani, le «Doha Film Institute» avait pour seuls objectifs l'enseignement et le divertissement. Par la suite (la même année), c'est avec de nombreux partenaires, notamment le «Tribeca Enterprises» et principalement l'acteur Robert De Niro, que le festival est devenu un lieu de rencontres entre l'Orient et l'Occident.
«Le Festival de Doha ne se résume donc pas seulement à la projection de films comme d'autres festivals de la région», a fait remarquer un responsable à la soirée d'ouverture. «Cette manifestation culturelle est encadrée par un programme d'enseignement», a-t-il précisé. À cet effet, le festival s'est engagé, depuis le début de sa fondation, à l'éducation de nouvelles générations de «faiseurs» de films et au soutien de la production cinématographique arabe au riche potentiel. Le DTFF est «une véritable passerelle entre l'Est et l'Ouest», selon l'expression de Julian Schnabel (Le Scaphandre et le paillon), venu présenter à Doha son dernier film, Miral. C'est aussi et surtout pour offrir des opportunités à ceux qui sont désireux de faire des films que le festival a vu le jour.
Après un tapis rouge flamboyant, il convenait de noter la présence de Salma Hayeck Pinaut, une des membres du jury, et la comédienne Yosra, présidente du jury. C'est le film de Rachid Bouchareb, Hors la loi, qui a fait l'objet de la soirée d'ouverture. Projeté simultanément dans trois salles différentes, dont l'une en plein air, «Kantara Open Theatre», le réalisateur algérien s'est quand même déplacé successivement dans les trois espaces pour souhaiter un mot de bienvenue et exprimer sa joie de voir son film ouvrir le festival.
Auparavant, quelques allocutions ont été prononcées et Amanda Palmer (directrice exécutive de la manifestation) de déclarer à un public de plus de trois mille personnes dispersées dans les trois lieux désignés: «Bienvenue à votre festival.» Sans oublier les remerciements adressés aux programmateurs, dont la Libanaise Hania Mroué (Beirut DC), qui se sont échinés durant dix mois à sélectionner une programmation intéressante. À l'agenda de ce festival: 51 longs-métrages internationaux, dix films arabes en compétition, dont trois libanais, notamment La Montagne de Ghassan Salhab, des courts-métrages et des documentaires, une grande exposition de photos de Brigitte Lacombe, baptisée «I am Film», en provenance de New York, affichant les portraits de plus d'une centaines de cinéastes, acteurs et autres gens du Proche-Orient, ainsi que des ateliers de travail, des premières et des conférences. Le tout fait de ce festival une plate-forme artistique panachée et unique.
La soirée s'est enfin terminée par une grande «party» aux sons de la musique du groupe libanais «Mashrou'h Leila». Comme quoi le Liban est à l'honneur à Doha.
Katara, transformée en véritable village de cinéma, vit depuis mardi soir à l'heure du festival avec une organisation de taille. Sorte de palais des mille et une nuits aux ailes séparées par de larges esplanades, Katara a été spécialement aménagée pour les aficionados du film et les visiteurs du monde entier....

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